Exportation de clous de girofle : 108 opérateurs autorisés pour la campagne 2024-2025
Le ministère de l’Industrie et du Commerce a dévoilé la liste des opérateurs autorisés à exporter des clous de girofle pour la campagne 2024-2025.
Cette liste comprend 108 entreprises qui ont obtenu les autorisations nécessaires pour participer à cette activité économique pour Madagascar. Parmi ces opérateurs, 38 sont classés dans la catégorie « industrie », tandis que 70 sont considérés comme des « artisans ». Les exportateurs de la catégorie « industrie » bénéficient d'une autorisation couvrant l'ensemble de la campagne 2024-2025, leur permettant de participer à la dynamique d’exportation sur cette période. En revanche, les « artisans » disposent d'une autorisation plus limitée, valable uniquement pour la campagne de récolte de 2024. Les entreprises répertoriées dans cette liste sont invitées à retirer leurs certificats d'exportation dans les 15 jours suivant la publication, au bureau du ministère situé à Ambohidahy. Le clou de girofle occupe une place stratégique dans l'économie malgache. Ce produit, qui vient juste après la vanille en termes de valeur à l’exportation, est une source essentielle de devises pour le pays. La culture des clous de girofle mobilise plus de 18 000 producteurs sur l’ensemble du territoire malgache. Les plantations couvrent environ 70 000 hectares, principalement situées dans les régions du nord et du sud de Madagascar, avec la région d'Analanjirofo en tête de la production.
Evolution
Le clou de girofle malgache est exporté vers plusieurs marchés internationaux. Parmi les principaux pays importateurs, on retrouve l’Inde, l’Indonésie, Singapour, ainsi que plusieurs pays européens. Cette demande internationale continue de faire du girofle l’un des moteurs économiques de l’agriculture malgache. Avec l'augmentation du nombre d'opérateurs autorisés cette année, le secteur de l'exportation des clous de girofle montre des signes de croissance. Toutefois, la distinction entre les catégories « industrie » et « artisan » met en lumière les différences de capacité et de potentiel de ces deux groupes d'acteurs dans la chaîne d'approvisionnement. La possibilité pour les acteurs « industriels » de s’engager sur une campagne plus longue souligne également la volonté du gouvernement de soutenir les grandes entreprises dans leurs efforts à l'exportation.