Traité BBNJ - Madagascar prend position pour la conservation de ses écosystèmes marins
Lors de la réunion ministérielle consacrée à la ratification du Traité BBNJ sur la biodiversité marine au-delà des juridictions nationales, Madagascar a affirmé son engagement par la voix de son ministre de l'Environnement et du Développement durable, Max Andonirina Fontaine.
"Nous avons la responsabilité de protéger nos écosystèmes marins, non seulement pour notre propre avenir, mais aussi pour l’héritage que nous laisserons aux générations futures," a-t-il déclaré. Cette réunion, tenue avant-hier, a marqué une étape clé dans l'engagement de la Grande Île pour la préservation de ses ressources marines. Selon des sources proches de la délégation malagasy, une réunion stratégique a immédiatement suivi cette déclaration, regroupant un large éventail de participants, incluant des représentants du gouvernement, des parlementaires, des organisations de la société civile, des jeunes, ainsi que des partenaires techniques et financiers (PTF), des chercheurs et des acteurs du secteur privé. Cette diversité d'intervenants démontre l’approche inclusive et collaborative adoptée par Madagascar dans la gestion de ses enjeux environnementaux.
Evolution
Par ailleurs, une session de dialogue de haut niveau a réuni des personnalités influentes du domaine de la finance et de la biodiversité. Selon un participant, A. Prasad Ananthakrishnan, chef de l’Unité de Politique de Financement Climatique au FMI, et Carlos Manuel Rodriguez, PDG du Fonds pour l'Environnement Mondial (GEF), ont tous deux salué les réformes ambitieuses de Madagascar. Ces échanges ont principalement porté sur la nécessité d'éliminer les incitations néfastes à la biodiversité et sur le développement de mécanismes novateurs en partenariat étroit avec le FMI, la Banque mondiale et le GEF.
Lors d’une session spécifique avec les ministres africains, l’évolution des négociations en cours a été discutée. Ces discussions visent à harmoniser les positions des pays africains sur la protection de la biodiversité et à renforcer leur coopération dans ce domaine stratégique. Enfin, au cours de la réunion dédiée au mécanisme de financement de la biodiversité du GEF, des progrès ont été soulignés, tout en identifiant certains domaines nécessitant des améliorations. Selon des responsables présents, les donateurs ont promis de nouvelles contributions financières, illustrant l'engagement croissant de la communauté internationale en faveur de la conservation des écosystèmes à Madagascar.