Requins et raies - Les chercheurs malgaches maîtrisent le codage génétique

Méthode précise et efficace

Ce programme découle de la collaboration entre le Centre National de Recherches Océanographiques et l’ONG Wildlife Conservation Society. La session a rassemblé huit participants, quatre venus du Mozambique et quatre de Madagascar selon le communiqué officiel.
La formation a alterné cours théoriques et travaux pratiques, couvrant toutes les étapes du codage génétique. Les participants ont appris à extraire l’ADN, séquencer les produits, analyser les données et interpréter les résultats. Les formateurs ont démontré qu’un échantillon d’à peine un centimètre suffit pour identifier l’ADN d’une espèce, méthode adaptée à l’étude des requins et des raies. De plus, le stage visait à renforcer les compétences des chercheurs pour identifier avec précision les espèces marines locales. Les connaissances acquises permettront de reconnaître les différentes espèces de requins et de raies, et de traiter les données génétiques de manière fiable. Ces acquis soutiennent les recherches sur la biodiversité et la conservation des écosystèmes marins.

Protection des espèces menacées

Selon les participants, le codage génétique constitue un outil scientifique essentiel pour protéger les ressources marines. « Il permet de suivre la biodiversité, détecter les espèces menacées et orienter les stratégies de conservation. Grâce à cette formation, l’équipe malgache pourra conduire des études approfondies et contribuer activement à la préservation des habitats fragiles dans les eaux locales » a expliqué Benatrehina.
Par ailleurs, les échanges entre chercheurs du Mozambique et de Madagascar ont favorisé un partage d’expérience enrichissant et renforcé le réseau régional d’experts en génétique appliquée à la conservation marine. L’acquisition de ces compétences représente une avancée importante pour le développement scientifique du pays, avec la condition de disposer des équipements et réactifs nécessaires.