Tourisme : L’État et l’Église coopèrent pour faciliter l’accès aux sites emblématiques

Main dans la main

« Cette coopération vise la réhabilitation des routes d’accès aux sites touristiques, afin de faciliter les déplacements et d’encourager les activités locales » selon le communiqué officiel. Sous la supervision du ministère, ce projet ouvre une nouvelle dynamique de collaboration entre l’État et les acteurs communautaires. Le premier chantier concerne la route menant au Parc national de Mantadia, un site naturel très fréquenté par les visiteurs. Les techniciens de la FJKM apporteront leur savoir-faire à travers la méthode Do-Nou, un système qui utilise des sacs remplis de terre pour renforcer la structure des routes. Cette approche rapide, économique et durable offre une solution concrète aux difficultés d’accès dans les zones reculées.
Avant la signature de l’accord, une descente sur le terrain a réuni les techniciens de l’Église et les autorités locales. Ensemble, les deux parties ont évalué l’état des pistes et repéré les points noirs, ces tronçons qui freinent la circulation et découragent les visiteurs. Les premiers travaux viseront ces zones critiques afin d’ouvrir la voie à un trafic plus fluide vers les sites touristiques.

Des actions concrètes

La ministre du Tourisme, Lily Rafaralahy, souligne l’importance de cette action. Selon elle, de bonnes routes favorisent le développement économique. « Lorsque les routes se maintiennent en bon état, les activités locales progressent, le niveau de vie s’élève et les petites entreprises gagnent en dynamisme, comme les artisans ou les guides touristiques », explique-t-elle.
Cette coopération ne se limite pas à la construction de routes. Elle renforce aussi la solidarité entre les institutions, les Églises et les communautés. « L’amélioration des infrastructures crée des emplois, soutient les initiatives locales et valorise les richesses naturelles du pays » a-t-elle ajouté.