Sécheresse à Madagascar - Le Sud au centre d’une évaluation stratégique
Une évaluation récente mesure l’efficacité du système d’alerte précoce à la sécheresse dans le sud de Madagascar.
Cette étude identifie les points forts et les faiblesses du dispositif actuel afin d’aider le pays à mieux anticiper et gérer les épisodes de sécheresse qui frappent régulièrement la région.
Le numérique au cœur
Le travail s’appuie sur le cadre de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) pour les systèmes d’alerte multidangers. Il porte sur quatre volets : la connaissance des risques, la surveillance et la prévision, la diffusion des alertes et la préparation à la réponse. Ces éléments permettent aux institutions d’évaluer leur capacité à réagir rapidement face aux situations de crise.
De plus, l’étude prend en compte le rôle du numérique dans la gestion des catastrophes. Inspirée des modèles du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de l’UNDRR, elle met l’accent sur la gouvernance des données, l’automatisation et l’interconnexion des systèmes. Ces leviers renforcent la rapidité et la fiabilité des alertes diffusées vers les communautés à risque.
Une collaboration interinstitutionnelle
Plusieurs institutions participent à cette évaluation, dont la Direction générale de la météorologie (DGM), le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC) et la Cellule de prévention et de gestion des urgences (CPGU). Les entretiens et les observations de terrain offrent une vision claire de la situation et débouchent sur des propositions d’amélioration concrètes.
Les résultats soulignent des progrès notables dans la surveillance climatique grâce à l’utilisation de nouvelles technologies. Cependant, la diffusion rapide de l’information vers les zones rurales rencontre encore des obstacles. Le rapport recommande le renforcement des moyens de communication, une implication accrue des acteurs locaux et une meilleure coordination institutionnelle pour rendre le système plus réactif. Ces efforts visent à préparer Madagascar aux périodes de sécheresse, à protéger les populations et à soutenir l’agriculture locale.


