Relations internationales : Madagascar se retire de la présidence de la SADC
Ce 1er novembre 2025, la présidence de la République de la Refondation de Madagascar adopte une décision marquante : la démission du pays à la présidence de la SADC.
Alors que le peuple malagasy a attendu impatiemment une annonce officielle de la SADC après la mission d'observation, la présidence de la République de la Refondation de Madagascar réagit pour clore le sujet.
Un court mandat record
17 août # 1er novembre. Après à peine deux mois de service, Madagascar n'est plus à la tête de la SADC. A rappeler que l'ancien président Andry Rajoelina a pris ses fonctions à la SADC lors du 45ème sommet de la SADC à Antananarivo. Comme un nouveau président a été investi auprès de la Haute Cour Constitutionnelle le 17 octobre dernier, Madagascar a prouvé au monde entier sa volonté d'écrire une nouvelle histoire sur une nouvelle page.
Dans ce sens, la SADC a organisé une mission d'observation au coeur du pays afin de découvrir la réalité, notamment sur le plan politique. Des rencontres avec les nouveaux dirigeants, associations et particuliers dans plusieurs domaines étaient au rendez-vous.
Un pas de plus vers la refondation
La présidence de la République de la Refondation de Madagascar, conduit par le Colonel Michael Randrianirina, affirme que cette décision consiste à prioriser les propres projets du pays. Les dirigeants et leurs équipes se concentrent sur la refondation de la nation malgache. "A la lumière de l'évolution du contexte politique national, le Gouvernement de la République de Madagascar a décidé de se retier de la présidence de la SADC, qui lui a été confiée le 17 Août 2025 lors de la 45ème Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de ladite communauté."
Toutefois, Madagascar continue de prôner les valeurs de la SADC, d'où l'instauration de la paix, de la stabilité et du développement. Ce n'est pas tout : "Madagascar réaffirme son engagement constant à oeuvrer de concert avec les Etats membres." Ce qui signifie que les dirigeants actuels accordent une grande importance aux relations internationales. Christine Razanamahasoa, Ministre des Affaires étrangères, a déjà mentionné que des actions diplomatiques seront incontournables, face aux sanctions de l'Union Africaine.


