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Economie

UNOC 3 : Madagascar se positionne en acteur clé de la gouvernance océanique

11/06/2025 07:09 © Moov.Mg

Le président Andry Rajoelina a présenté les actions de Madagascar pour protéger l’océan lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan, le 9 juin 2025 à Nice. Le pays mise sur la lutte contre la pêche illégale et la protection des récifs coralliens.

Des dangers pèsent sur les océans

La ville de Nice, en France, accueille du 9 au 13 juin 2025, la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3). L’événement est coorganisé par la France et le Costa Rica, avec pour objectif de rassembler les pays du monde entier afin de trouver des solutions concrètes pour mieux protéger les océans. Madagascar y est représenté par une délégation dirigée par le président de la République, Andry Rajoelina, accompagné de deux membres du gouvernement : le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Andonirina Fontaine, et le ministre de la Pêche et de l’Économie bleue, Dr Paubert Mahatante Tsimanaoraty.

Prenant la parole lors de la session d’ouverture, le président Andry Rajoelina a lancé un appel à l’action. Il a insisté sur les dangers qui pèsent aujourd’hui sur les océans, notamment la dégradation des récifs coralliens, la surexploitation des ressources marines et les difficultés rencontrées par les pêcheurs artisanaux. Le président a affirmé que Madagascar ne se contente pas de constater les problèmes, mais agit concrètement. Il a mis en avant deux mesures phares : la lutte contre la pêche illégale et l’interdiction de l’exploitation commerciale des récifs coralliens. Selon lui, ces décisions visent à protéger les écosystèmes marins et à préserver les moyens de subsistance des communautés côtières.

Une responsabilité régionale de Madagascar

Andry Rajoelina a rappelé que Madagascar assure actuellement la présidence de la Commission de l’océan Indien, qui regroupe cinq pays insulaires. Ces États, bien que petits en superficie terrestre, possèdent d’importantes zones maritimes à protéger. Pour le président, la gestion durable de ces espaces est un enjeu vital pour la région. Il a également appelé les pays riches et les organisations internationales à soutenir davantage les États insulaires. Il a plaidé pour plus de financements, un meilleur encadrement de la pêche industrielle et la reconnaissance des savoirs traditionnels des populations vivant près de la mer. Le président a aussi rappelé que Madagascar a signé, en juin 2024, l’Accord sur la biodiversité en haute mer, et s’est engagé à le ratifier rapidement.

Pour conclure, Andry Rajoelina a réaffirmé l’engagement de Madagascar à agir pour un océan sain et durable : « Madagascar, fidèle à son identité insulaire et à sa culture océanique, réaffirme sa volonté d’agir, de protéger et de régénérer. »

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