Alakamisy Fenoarivo - Une tempête fait beaucoup de dégâts
Au moins une dizaine de maisons ont été endommagées par une tempête à l’ouest d’Antananarivo, dans la nuit du jeudi. Des victimes témoignent.
Dans la cour d’Ernestine Rasoandrainy, une habitante d’Ambohimiarina à Alakamisy Fenoarivo, plusieurs vêtements sont éparpillés par terre. Elle les fait sécher au soleil, en même temps que des papiers administratifs et des fournitures scolaires. Ernestine Rasoandrainy et sa petite tribu ont été victimes de la tempête qui a sévi dans la commune rurale d’Alakamisy Fenoarivo, dans la soirée du jeudi. Le vent fort a emporté leurs toits, une partie de leur maison s’est effondrée.
Leurs vêtements, leurs papiers administratifs ont été trempés. Les briques qui sont tombées de leurs murs les ont blessé et ont tout détruit. « Nous allions dîner lorsque le vent a emporté le toit, soudainement. Nous nous sommes précipités à sortir de la maison, avec les enfants, car les briques commençaient à tomber. Quatre d’entre nous ont été blessés pendant cet accident. L’un a été blessé au niveau de la tête, quant à moi, j’ai été blessée au niveau de la jambe. Heureusement que la blessure n’a pas été grave », témoigne cette mère de famille, le genou et la jambe gauche, enflés après cet accident.
Jeudi, vers 19 heures, du vent fort, accompagné de grêlons, puis, de pluie, a frappé la partie Ouest d’Antananarivo. La catastrophe a duré plus d’une heure. Les vents violents ont décoiffé onze maisons dans ce fokontany, selon le rapport de la présidente du fokontany d’Ambohimiarina, Solo Aimée Andrianomenjanahary, dit Bodo. « C’était comme du tourbillon. Nous n’avons jamais vu pareil », lancent les habitants.
Le fokontany d’Ambodivona et celui d’Antsahavory ont, aussi, subi des dégâts, suite au passage de cette tempête, d’après le maire de la commune rurale d’Alakamisy Fenoarivo, Jean Christian Rakotobe Andrianaivo. « Des maisons ont été endommagées dans ces fokontany », affirme-t-il. Les victimes réparent petit à petit les dégâts laissés par la tempête, avec l’appui de leurs voisins. Ernestine, son mari et leurs six enfants sont, par contre, sans abris. La réparation serait un peu difficile dans leur maison à étage.
Des techniciens en météo rappellent que nous sommes encore en pleine saison d’été, en ce mois de mars.