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Nationale

Antananarivo - Les calèches interdites de circuler

09/02/2021 04:18 © Moov

La CUA a appliqué la décision prise contre les marchands en calèches. Un affrontement avec les forces de l’ordre a eu lieu.


Affrontement entre éléments de force de l’ordre et marchands ambulants en calèche. Ces derniers ont quitté le marché de Namon­tana avec leurs véhicules, hier matin. Direction: l’Hôtel de ville d’Analakely. Ils ont voulu rencontrer des responsables de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) pour demander des éclaircissements sur l’interdiction des calèches sur les voies publi­ques, que la CUA a annoncée, la semaine dernière.

Au niveau de la bifurcation d’Anosibe, des éléments de forces de l’ordre ont bloqué leur passage. Ils ont tenu tête, en refusant les instructions des forces de l’ordre. Ces derniers ont utilisé du gaz lacrymogène pour disperser ces marchands. La circulation a été bouchée pendant une heure.

Avant cet affrontement à Anosibe, des marchands ambulants ont déjà bravé des éléments de force de l’ordre à Ankadimbahoaka, assez tôt dans la matinée, lorsqu’ils allaient rejoindre le centre-ville. Cela, pour contester l’interdiction de vente sur des calèches sur les voies de circulation.

Ce qui s’est produit, hier, n’affectera pas la décision de la CUA. « Il est interdit de pousser des calèches et de vendre sur ces voitures sur les voies publiques. Nous allons mettre en exécution notre décision, bientôt », lance le commissaire principal de police, Vigor Bemanana, directeur du Transport et de la mobilité urbaine auprès de la CUA.

Cette décision a été prise pour éviter, notamment, des accidents de circulation mais aussi, pour remettre de l’ordre dans la capitale. « Ces marchands poussent les calèches dans les rues, sans aucune notion du code de la route. Nous ne pouvons pas les laisser faire. Si nous ne les arrêtons pas maintenant, imaginez ce qui se produira, plus tard », indique le commissaire Vigor Bemanana.

Cette mesure réjouit des riverains. « Ces calèches bloquent la circulation et ternissent l’image de la capitale », lance Hery Rabarijoely. Mais elle s’avère néfaste pour d’autres. « Qu’est-ce que nos enfants vont manger si la CUA suspend nos activités? » indique Voahi­rana Rasoarimalala, vendeuse de bananes à Namontana. La CUA précise que l’utilisation des calèches est autorisée dans les marchés.

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