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Nationale

Anosibe - Un incendie anéantit soixante-treize toits

19/01/2021 08:46 © Moov

D’inchiffrables dégâts ont été constatés suite à un incendie dévastateur difficile à maîtriser, hier matin, au beau milieu du quartier d’Anosibe Ouest II.

 

Grave. Un incendie s’est déclaré dans le fokontany d’Anosibe Ouest II, hier vers 7 heures du matin. Un groupement de maisons en brique et en bois a pris feu. Il est situé au cœur du quartier, un peu plus loin de la route principale reliant Andavamamba et le marché d’Anosibe. Suzanne Razafindrainibe, commerçante, a perdu tous ses biens dans cet embrasement. « Tout a été consumé, bicyclette, volailles, argent. Nous sommes six personnes dans notre famille et nous n’avons plus rien maintenant », énumère-t-elle d’une voix plaintive. « Nous nous sommes réveillés à 3 heures du matin. Donc, nous ignorons la véritable origine du feu. Nous étions au marché quand on nous a appelés. Notre foyer était déjà réduit en cendres. Nos enfants sont partis à 6 heures pour l’école », poursuit-elle.

Certains ont attribué la source de l’incendie à un court-circuit. D’autres ont affirmé que c’était un feu de cuisson. La responsable donnait à manger à son bébé pendant que les flammes se sont développées. L’entassement de logements a surtout favorisé la propagation rapide du brasier. Les habitants se sont dépêchés pour puiser de l’eau boueuse d’un étang rempli de jacinthes pour tenter de maîtriser le feu. «Ils étaient nombreux à avoir appelé les sapeurs-pompiers qui n’ont pas, dans un premier temps, pris au sérieux leur alerte, semble-t-il. Selon les secours, ils ont souvent reçu des fausses alertes des gens d’Anosibe qui plaisantaient. Toutefois, ils ont commencé à se mobiliser quand je leur ai téléphoné. Un poteau de la Jirama était, à ce moment-là, sur le point d’être dévoré par le feu », témoigne une voisine des sinistrés. Soixante treize toits, dont une murisserie de bananes, ont été ruinés entièrement. Leurs locataires sont des commerçants, éleveurs, charbonniers. « Je suis tout simplement venu observer, mais c’est mon frère qui vit ici. Il élève des porcs, malheureusement, calcinés pendant l’embrasement », explique un jeune homme. « Aucun blessé ni mort n’ont été signalés dans ce sinistre », conclut Véronique Ramarovahoaka, membre du comité de sécurité au fokontany. Les sapeurs-pompiers ont quitté les lieux à 10h50.

 

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