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Nationale

Aires protégées - Des suspensions prévues en cas de mauvaise gestion

18/12/2020 03:04 © Moov

Les gestionnaires des aires protégées sont appelés au respect des cahiers des charges. Faute de quoi, des sanctions tomberont.


Des mesures drastiques sont prévues afin d’améliorer la gouvernance des aires protégées dans la Grande île, parmi elles, la suspension des responsables de ces aires protégées surtout en cas de mauvaise gestion. C’est ce qui a été annoncé par la ministre de l’Environnement et du développement durable, Baomiavotse Vahinala Raharinirina, lors de l’atelier sur la gouvernance amé­liorée des aires protégées à l’Hôtel Carlton, hier. Par rapport aux pressions anthropiques que les aires protégées subissent, la ministre n’a pas manqué de souligner la tolérance zéro à toutes les activités qui pourraient nuire à toutes les aires protégées du pays.

« Dans la mesure où nous constatons une mauvaise gestion des aires protégées, la suite logique est qu’il y aura une suspension. C’est le cas d’une association qui tire profit de la gestion d’une aire protégée mais il n’y a aucune redevabilité envers la population riveraine », assène la ministre. Une amélioration des cahiers de charges sera prévue. « Ce que nous constatons actuellement, c’est le cas où la population riveraine ne bénéficie même pas de la présence de l’aire protégée à sa proximité. L’action s’efforce de mettre en place la bonne gestion au niveau de chacune d’elle afin de garantir la pérennité des richesses faunistiques et floristiques à protéger », enchaîne la ministre.

Madagascar possède en tout cent vingt-neuf aires protégées qui s’étendent sur 7 000 000 hectares. Le problème de migration climatique qui les ravage a été mis sur le tapis durant l’atelier. Une solution à long terme devrait être trouvée. Comme c’est le cas de l’aire protégée Menabe Antimena qui est confrontée actuellement à un problème dû à l’installation des migrants du Sud. « Un stratégie interministériel devrait être mis en place afin de réduire les pressions anthropiques Menabe Antimena et dans les autres aires protégées », explique la ministre. L’étape suivante sera la mise en place du contrôle en matière de gestion. C’est également le cas dans le contrôle de la création de l’aire protégée. « Le ministère travaille dans ce sens ainsi le résultat escompté sera de pouvoir mettre en place une gestion efficiente de ces aires protégées », enchaîne la ministre. « La conservation de la biodiversité constitue un élément essentiel surtout que la biodiversité fait partie des biens mondiaux. La gestion efficiente représente une pierre angulaire du développement durable », explique Tiana Razafimaha­tratra, responsable de l’envi­ronnement au sein de l’USAID Madagascar.

 

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