Droits humains : Madagascar affiche sa volonté de progrès à Genève
Hier à Genève, en Suisse, s’est déroulée la dernière étape de l’Examen Périodique Universel (EPU) au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Cette réunion a porté sur le rapport de Madagascar concernant la situation des droits de l’homme dans le pays, déjà étudié le 27 janvier 2025.
La délégation malgache était dirigée par Benjamin Alexis Rakotomandimby, ministre de la Justice. Lors de son discours, le ministre a expliqué la position du gouvernement malgache sur les recommandations reçues lors de l’examen. Ce dernier a justifié celles qui ont été acceptées et celles qui ont été refusées. Il a aussi affirmé la volonté de Madagascar de mieux protéger et promouvoir les droits de l’homme.
Processus d’évaluation des politiques publiques
Le ministre a présenté plusieurs mesures importantes déjà mises en place par le gouvernement. Parmi elles, la lutte contre la corruption avec une nouvelle stratégie nationale, des lois sur l’immigration clandestine, les droits fonciers, et la protection des personnes handicapées. Il a aussi mentionné le renouvellement des membres de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme et la création d’un comité sur l’informatique et la liberté. En plus, Madagascar travaille à améliorer les prisons en construisant six nouvelles structures respectant les normes internationales. Le gouvernement souhaite aussi rapprocher la justice des citoyens en créant six nouveaux tribunaux de première instance.
Au total, 235 recommandations ont été faites par 82 pays lors de l’examen de janvier. Madagascar en a accepté 204, car elles correspondent à ses lois et valeurs, dont plusieurs sont déjà en cours de mise en œuvre. Vingt-huit recommandations ont été rejetées, car elles ne conviennent pas encore à la situation malgache, et trois ont été acceptées partiellement. De nombreux pays, partenaires et organisations de la société civile ont salué la bonne volonté de Madagascar et encouragé le pays à poursuivre ses efforts.