Traitement - Le remède local en essais cliniques
Avec le consentement du patient hospitalisé, le traitement contre le covid-19 à base de plantes médicinales et d’huiles essentielles sera administré. Il s’agit d’essais cliniques.
Remède local. C’est avec le consentement de chaque patient qu’un essai clinique du remède à base de plantes médicinales est applicable pour soigner les malades du coronavirus. Le développement de la substance naturelle et biologique, à la fois préventive et curative, est à l’origine de la construction d’un complexe industriel nécessitant des expertises étrangères et du financement de la Banque mondiale, selon les propos du chef de l’État.
Avec le nombre croissant des personnes hospitalisées pour cause de coronavirus, le président Andry Rajoelina affirme que « Madagascar regorge d’importantes réserves d’huiles essentielles ». Il a ainsi enjoint la suspension de « l’exportation de toutes les plantes médicinales utiles au traitement du covid-19, en raison de la convoitise extérieure qui pourrait se manifester ».
Lors de la remise aux autorités de l’échantillon de la mixture d’huiles essentielles à base de plantes médicinales originaires de Madagascar et du protocole précis de soins y afférent, le président du Gehem, ou Groupement des
exportateurs d’huiles essentielles, Olivier Nirina Rakotoson, a précisé que « Les huiles essentielles ont les mêmes vertus que les plantes médicinales desquelles elles sont extraites. C’est le dosage, uniquement possible grâce au développement et au conditionnement comme c’est le cas des huiles essentielles, qui fait la différence ». Selon les experts en huiles essentielles, « un traitement sous six jours aboutit à la guérison et c’est l’objectif des essais cliniques ».
Depuis une semaine, le Gehem a proposé la mixture, c’est-à-dire le mélange d’huiles essentielles contre le covid-19. Cinq cent mille flacons de mixture d’huiles essentielles peuvent être produits chaque jour par une entreprise locale, tandis que de grandes aires de plantation de plantes médicinales se trouvent sur les Hautes-terres centrales.
Cinquante-deux entreprises productrices d’huiles essentielles existent déjà à Madagascar et sont membres du Gehem. Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, a déjà prévu, « un stockage des plantes médicinales au niveau du ministère ». Selon la ministre, « Même la Première dame a déjà distribué du ravintsara, une des plantes médicinales à vertu curative connue de la pharmacopée à laquelle beaucoup recourent depuis l’annonce de la propagation de la pandémie sur le territoire national ».
Le ministère de la Défense nationale, l’administration forestière et la municipalité d’Antananarivo, ainsi que le ministère de l’Industrie disposent d’importantes réserves d’huiles essentielles pour le traitement du covid-19, offertes par le Gehem. Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, à la tête du Centre de commandement opérationnel de la lutte contre le coronavirus, Tianarivelo Razafimahefa, a été le premier responsable étatique à qui a été présenté le protocole de soins à base de la mixture d’huiles essentielles extraites des plantes médicinales de Madagascar.