Post-remaniement : Marie Thérèse Volahaingo récupère son siège à Tsimbazaza
Une nouvelle tête est dé-sormais nommée au ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et professionnel. La ministre Rijasoa Andriamanga succède Marie Thérèse Volahaingo. La décision est plus ou moins attendue face aux différents obstacles
observées dans le monde de l’enseignement, selon certains observateurs. Mais la non-reconduction au poste de ministre semble favorable à Marie Thérèse Volahaingo du fait qu’elle a porté une double casquette. En tant que députée élue à Bealanana, la logique est qu’elle récupérera son siège à Tsimbazaza après un court séjour au sein du gouvernement.
« J’ai soutenu inconditionnellement le président de la République. J’ai pris mes responsabilités au moment où il m’a nommée à un poste qui m’a permis de contribuer activement au développement », explique Marie Thérèse Volahaingo, jointe au téléphone.
À la lecture de la décision de l’Exécutif sur la formation des nouveaux membres du gouvernement, le départ de la ministre Marie Thérèse Volahaingo n’est pas le fruit du hasard. Tant de disfonctionnements sont observés dans son ministère durant la dernière année scolaire. Récemment, la zizanie sur la distribution des paniers garnis a créé des vagues parmi la grande famille de l’enseignement. En outre, la fuite de sujets lors de l’examen de baccalauréat en octobre a, en quelque sorte, entaché l’image de l’éducation.
Sans rappeler les vifs débats sur le changement du calendrier scolaire énuméré dans la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation, la décision sur la gratuité du droit d’inscription pour les écoles primaires publiques ont également compromis la posture de l’ancienne ministre. « La raison en est que si les autres membres du gouvernement ont bénéficié d’une année effective pour mettre en œuvre les engagements dans le contrat-programme, mon département n’avait que cinq mois. Bref, je ne suis plus membre du gouvernement mais cela n’empêche pas la réalisation des projets de développement envisagés par le président », note Marie Thérèse Volahaingo.