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Nationale

Communales - Les inaugurations interdites selon la CENI

05/11/2019 05:36 © Moov

La CENI a passé en revue les règles à respecter durant la campagne électorale, hier. Elle souligne, notamment, que les inaugurations officielles sont interdites durant cette période.


Rappel des règles. C’est ce que la Commission électorale nationale indépendante (CENI), s’est évertuée à faire au sujet de la campagne électorale, par le biais de Thierry Rakotonarivo, son vice-président, à son siège, à Alarobia, hier. Durant cette conférence de presse, à la veille du coup d’envoi officiel de la course aux communales, l’interdiction des inaugurations officielles durant la période de propagande a été soulignée.
« Toute inauguration officielle de réalisation de quelque sorte qu’elle soit, est interdite durant les vingt jours de campagne électorale », déclare le vice-président Rakotonarivo. Il s’agit d’une mesure prévue à l’article 61 de la loi organique sur le régime général des élections et des référendums.

Cette disposition ajoute à son alinéa 2 qu’« aucune annonce majeure liée, ou visant à créer une perception favorable envers un parti politique, un candidat ou une liste de candidats ne doit être faite par l’administration de l’État ou les collectivités territoriales décentralisées pendant la période de campagne électorale ».
Il s’agit de respecter le principe de neutralité et d’impartialité de l’administration en période électorale. Un point martelé par la CENI.
Comme à la veille de chaque période de propagande, la CENI s’est évertuée de rappeler, face à la presse, les règles qui régissent la campagne électorale.

Outre les dix principes fondamentaux qui doivent être respectés durant cette période, Thierry Rakotonarivo est allé jusqu’à réitérer la conduite à suivre en matière d’affichages électoraux.
Il a donc indiqué, que seule la photo du candidat maire devrait être présente sur son affiche. « L’élection du maire et celle des conseillers sont deux scrutins différents. Les listes des candidats au conseil communal ou municipal doivent donc, avoir leur propre affiche », ajoute le vice-président de la CENI. Ni les images ou photos de lieux ou bâtiments publics, ni de réalisation particulière, ne peuvent non plus figurer sur les affiches électorales.

« Il s’agit de biens publics et ne peuvent donc, pas être utilisés pour la propagande d’un candidat », explique le commissaire électoral. La remarque selon laquelle, les rappels à l’ordre de la CENI concernant les règles électorales, notamment, celles régissant les campagnes qui sont fréquemment bafouées, a été, pourtant, faite par la presse, hier.

« La CENI ne se lassera pas de rappeler les dispositions légales, bien que nous reconnaissons que plusieurs n’en tiennent pas compte », réplique, toutefois, Thierry Rakotonarivo.
Rappelant que la Commission ne peut qu’interpeller les intéressés sur les cas d’irrégularité et le cas échéant, engager des poursuites judiciaires, il s’en remet, néanmoins, à la vigilance et la bonne volonté des acteurs électoraux. Selon les dires de Thierry Rakotonarivo, « les élections communales sont des scrutins de proximité. Une ou deux voix peut changer l’issue du vote. Je doute fort qu’un candidat, des partisans de candidat, ou les électeurs laisseront passer des irrégularités qui voleront leur choix ».

À l’entendre, la CENI compte intensifier les sensibilisations concernant les procédures à suivre en matière de contentieux électoraux ou autre procédure judiciaire « afin que les requêtes sur des faits avérés soient recevables et entraînent des sanctions contre ceux qui ne respectent pas les règles ». En marge d’un événement à la Haute cour constitutionnelle (HCC), Ambohidahy, le 12 octobre, Jean Eric Rakotoa­risoa, son président, a fait part à la presse de la légèreté des requêtes en contentieux électoraux. Ce qui fait que la grande majorité est soit, déclarée irrecevable soit, jugée non fondée.

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