Ambatondrazaka : Vent de panique au baccalauréat
Les épreuves du mercredi matin n’ont débuté que plus de trois heures après l’horaire prévu. Les épreuves de l’après-midi sont remises sine die.
La troisième journée des épreuves du baccalauréat a été marquée par des attroupements devant le centre des écrits dans le centre-ville d’Ambatondrazaka. Interrogés, des dizaines de parents d’élèves ont répondu qu’ils auraient entendu dire des choses bizarres qui se seraient passées dans les centres d’examen.
« Je me suis demandée pourquoi mon enfant n’est pas toujours rentré vers midi et vingt minutes. Je me suis donc déplacé au centre. Qu’est-ce qui se passe exactement à l’intérieur ? Est-ce que mon enfant est toujours là et pourquoi les parents sont-ils tous là ? », s’est lamentée une mère de famille, un petit sachet contenant du gâteau, de l’eau fraîche et … du chocolat dans la main, au bord des larmes.
Quelques heures avant les attroupements des parents et des proches des candidats, des rumeurs selon lesquelles le report du début des épreuves de la matinée du mercredi serait à l’origine du retard de la sortie des salles des candidats des séries A1 et A2.
« Les épreuves écrites pour les séries C et D ont commencé vers 10 h et quelques minutes, tandis que celles des séries A1 et A2 ont débuté à 11h30 alors que normalement, elles auraient dû commencer à 7 h », a relaté une personne ayant requis l’anonymat.
Elle n’a pas voulu répondre à la série de questions des journalistes présents immédiatement ou presque sur les lieux. Par contre, d’autres rumeurs ont affirmé : « ce serait dû à une fuite de sujets d’examen mais tout reste à confirmer ».
L’après-midi de la troisième journée de l’examen du baccalauréat a été annulée pour des raisons qui jusqu’ici, restent à identifier, et l’épreuve d’histoire-géographie serait reportée à vendredi après-midi ou le jour qui suit, samedi. Face à cette situation qui serait la première pour plus d’un dans la localité, des candidats ont pleuré leur sort en sortant du centre d’écrit du CEG Razaka, par exemple, et les parents ont visiblement tout fait pour les encourager et les réconforter pour le reste des épreuves. Ce qui indique que la peur des parents qui craignent une année blanche, selon eux, se dissipe actuellement.