Deuil : Décès émouvant d’un couple à Ankazomanga
Une femme de 34 ans et son mari de 31 ans ont suspicieusement trouvé la mort l’un après l’autre, vendredi 27 et samedi 28 septembre, à Ankazomanga sud.
Décès tragique. Un jeune couple, habitant à Ankazomanga sud, a successivement été happé par la mort, vendredi 27 et samedi 28 septembre. La femme était âgée de 34 ans et son mari, de 31 ans. Ils ont laissé deux orphelins qui sont, désormais, pris en charge par leur famille, d’après les informations fournies par Noronirina Randriamaro, présidente du fokontany.
La femme était dans le coma et a succombé à la fin de la semaine dernière. Complètement affligé par le décès de sa bien-aimée, le trentenaire aurait ingurgité un insecticide le lendemain, selon les explications concordantes. Paralysé, il a, immédiatement, été amené au service des urgences à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) pour être soigné. Il était pourtant déjà trop tard, puisqu’il ne s’en est pas sorti vivant. Son corps a été transféré à la morgue où la famille l’a ensuite récupéré.
Hier en début d’après-midi, les deux défunts mis en bière ont été transportés à Sabotsy Namehana où ils ont été inhumés. Ni la police du septième arrondissement, ni la brigade criminelle de troisième section (BC3) qui a assuré la permanence le weekend, n’ont été avisées de ce double deuil. « Personne n’est venue nous informer. Donc, aucune enquête n’a été ouverte sur cela », explique un policier de la BC.
La cause du premier décès n’a pu être établie du fait que la dépouille ne serait pas passée à la chambre mortuaire pour être autopsiée. « Cette femme aurait beaucoup bu pendant une cérémonie de retournements des morts. Les conséquences de ce coma éthylique lui ont été fatales », rapportent certains voisins.
« Je ne savais vraiment pas ce qui lui est arrivé, mais elle était juste inconsciente avant sa disparition », précise la présidente Noronirina Randriamaro. « Lorsqu’une personne a eu son plein, elle commence à faire un relâchement musculaire et à perdre conscience. Donc, il faut la tourner ou la bouger quand elle dort pour que certains liquides de ses organes puissent sortir. Ces secrétions pourraient subitement l’étouffer et la tuer si elles ne trouvent pas d’issue. Le mieux est de pratiquer sur la personne la position latérale de sécurité », décrit brièvement un sergent de l’Organisation des secours (Orsec) de Tsaralalàna à propos du coma éthylique.