Visite pontificale - Des mesures draconiennes mises en place
À une journée de la venue du pape François, le comité d’organisation apporte ces dernières précisions.
Il est interdit de… Tels sont les mots les plus utilisés par les différents intervenants lors d’une conférence de presse, hier, à l’épiscopat Antanimena. Au grand complet, le comité d’organisation de la visite du pape François a apporté les dernières précisions pour le bon déroulement de ce grand rendez-vous. Des dispositifs stricts ont été annoncés pour relever le défi « zéro accident, zéro incident ». Ainsi, les mesures concernant le transport, la communication, la sécurité, la gestion de la foule, la circulation et d’autres points ont été exposés avec beaucoup d’interdits. « Le séjour du souverain pontife à Madagascar a été programmé à la minute près. Ainsi, l’organisation y afférente s’impose », précise Rinah Rakotomanga, directeur de la communication de la Présidence.
Depuis plusieurs semaines, se déplacer à Antananarivo est un véritable parcours du combattant. Il n’y a plus d’heures de pointe. Les automobilistes avancent à pas de fourmi quelle que soit l’heure. La situation empire avec l’arrivée des pèlerins issus des diocèses en dehors d’Antananarivo.
Par ailleurs, les principales artères prévues dans l’itinéraire du Pape seront interdites de toute circulation trois heures avant son passage à partir de vendredi. « Un arrêté préfectoral précise les routes coupées. Nous allons prendre nos responsabilités en cas de violation de cela », affirme le général Njatoarisoa Andrianjanaka, commandant de la gendarmerie nationale.
Lors de précédents événements d’envergure, la gestion de la foule a été le talon d’Achille des organisateurs. Il s’agit, entre autres, de la bousculade à la sortie du stade de Mahamasina et le parcours harassant des Barea pour relier Ivato à Mahamasina. En capitalisant les expériences vécues, des mesures rigoureuses sont prises lors du séjour du Saint-Père. « Il est formellement interdit de fouler les chaussées pendant le passage du pape. Nous allons interpeller ceux qui enfreignent cette règle. À Soamandrakizay, tous les fidèles doivent arriver avant 8 heures. Après cela, toute circulation à l’intérieur du site est interdite jusqu’à la fin de la messe », continue le COMGN.
Sept cent mille individus sont attendus pour assister à la grande messe du 8 septembre. Un défi de taille au sens propre du terme étant donné les déboires des événements précédents. Ainsi, l’accès et la sortie dans le site de Soamandrakizay sont réglementés. « Au-delà des règles strictes, il s’agit avant tout d’un moment de liesse et de prière », conclut Yvette Sylla, coordonnatrice générale de la commission présidentielle en charge de la visite papale.