Visite apostolique - Des embouteillages d’enfer à prévoir
Soixante et onze mille sept cents personnes en provenance des provinces vont se déplacer pour aller à la rencontre du Pape. Les embouteillages seront au rendez-vous.
Si les bouchons de circulation actuels vous scandalisent déjà, préparez(vous au pire, à partir de jeudi. Des embouteillages d’enfer sont à prévoir, avec l’arrivée des pèlerins en provenance des cinq autres provinces. Alors que la réfection des sorties des routes nationales bat son plein et ne s’achèvera pas, avant l’arrivée du Pape François, le 6 septembre, une grande affluence de véhicules est attendue dans la ville d’Antananarivo, dans quelques jours.
Plus de trois mille deux cents véhicules vont faire la queue à l’entrée de la capitale, pour transporter soixante et onze mille personnes vers leurs sites d’hébergement à Antananarivo et/ou vers le site Soamandrakizay à Androhibe, où va se tenir la grande messe dirigée par le Pape, ce 8 septembre. « Les premiers départs des véhicules sont prévus pour le 4 septembre, en l’occurrence, ceux d’Antsiranana ou de Toliara, pour arriver à Tanà le 6 septembre. D’autres n’arriveront que le 7 septembre», indique le directeur général de l’Agence de transport terrestre (ATT), le colonel Jeannot Reribaky, hier.
L’Autorité routière de Madagascar (ARM) vient d’informer sur sa page facebook, hier, que la circulation sera alternée entre le rond point d’Anosikely et Anosibe, sur la RN1, à Ankadikely-Ilafy, au rond point Soanierana, entre Beravina et le pont à Tanjombato, sur la RN 7, du 2 au 8 septembre.
À Antanimena, par ailleurs, des techniciens de l’entreprise chargée des travaux de réhabilitation affirment que les travaux ne se termineront pas avant le 6 septembre. «Nous allons juste, suspendre les travaux et nettoyer un peu ce bazar, pour accueillir nos invités. Nous reprendrons, après», confie un technicien à Antanimena.
Avec cette obstruction de la circulation qui s’annonce intense, l’ATT donne quelques recommandations. « Pour assurer la fluidité de la circulation, nous demandons aux transporteurs de limiter leurs heures d’entrée en ville. La nuit est le moment le plus opportun. Si c’est impossible, nous les exhortons d’éviter les heures de pointe », conclut ce responsable du transport terrestre.
