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Élections - Les communales envisagées en octobre

14/06/2019 07:19 © Moov

La fin de mandat des maires approchant, la CENI compte avancer une proposi­tion de calendrier pour les communales. L’État pourrait envisager d’autres options.


En gestation. Une fois le traitement des résultats provisoires des élections législatives conclu, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), se planchera sur les préparatifs des élections communales et municipales. Des élections qui pourraient se tenir en octobre.

La CENI, sauf changement, tiendra une assemblée générale, la semaine prochaine, afin de voir les modalités d’organisation des élections des maires et conseillers communaux ou municipaux. Une proposition de calendrier électoral devrait en découler. Une information confirmée lors d’une conférence de presse de la Commission électorale, hier, à son siège, à Alarobia. La Commission songerait à proposer à ce que les communales soient organisées en octobre.

Le mandat des maires arrive à échéance le 22 septembre. Face à la presse, hier, Thierry Rakotonarivo, vice-président de la CENI, a indiqué qu’au plus tôt, les élections communales se tiendront en fin du mois de septembre. Durant une conversation téléphonique, mercredi, il a, néanmoins, ajouté qu’il est probable que la Commission électorale propose que le scrutin soit tenue en octobre. « Nous sommes encore en plein dans le processus des élections législatives alors qu’il faut s’en tenir au délai de convocation des électeurs », a expliqué le commissaire électorale.

Les textes électoraux imposent un délai d’au moins, quatre-vingt-dix jours avant le vote pour la convocation des électeurs. Le choix du mois d’octobre est donc, fait pour se conformer à cette échéance légale. Plus que le calendrier, la problématique de l’organisation des élections communales et municipales pourrait, cependant, être le financement.

Durant l’échange téléphonique de mercredi, le vice-président de la CENI a ajouté que la course à l’Assemblée nationale aurait englouti une grande partie du budget prévu pour les élections, cette année. Il ne resterait donc, plus grand-chose pour l’organisation des communales. Le projet de Soutien au cycle électoral à Madagascar (SACEM), qui rassemble les contributions financières internationales ne concerne, d’autant plus, que la présidentielle et les législatives.

Avec près de mille sept-cents circonscriptions électorales, soit le nombre de commune, et deux opérations de vote simultanée, c’est-à-dire, l’une pour élire le maire et l’autre pour les conseillers municipaux ou communaux, les dépenses pourraient être importantes. « On pourra faire l’impasse sur les formations étant donné que nous venons d’organiser les élections législatives, mais le plus des dépenses pourrait concerner l’impression des bulletins uniques », a déclaré le Thierry Rakotonarivo.

Le cas échéant, l’État dispose de deux alternatives. Il peut remplacer les maires en fin de mandat par une délégation spéciale ou rallonger le mandat des maires en place. Comme il a été expliqué à la CENI, hier, le mandat des maires est fixé par une loi. Étant donné que Andry Rajoelina, président de la République dispose du pouvoir de légiférer par ordonnance, il s’agit d’une option envisageable.

Des indiscrétions ont chuchoté que le chef de l’État, à l’époque où il était candidat aurait dit aux maires qui l’on soutenu, durant une rencontre à son quartier général de campagne, qu’il n’écartait pas l’idée de rallonger de quelques mois leur mandat. Il aurait, cependant, assuré durant le dialogue politique avec l’Union européenne, en début mai, à Iavoloha, que les élections communales et municipales se tiendront bien, cette année. Il est probable qu’il compte s’en donner les moyens.

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