Examen du baccalauréat - Les diplômes exigés pour les correcteurs
Le diplôme est exigé pour tous les enseignants souhaitant participer à la correction des épreuves du baccalauréat, à partir de cette session. Le contrôle est de mise.
Strict. Le diplôme est exigé pour tous les enseignants souhaitant participer à la correction des épreuves du baccalauréat, à partir de cette session. Le dossier du correcteur à déposer auprès de la Circonscription scolaire et de la direction régionale de l’Éducation nationale, doit contenir la photocopie de son diplôme. « Nous allons faire de notre mieux pour que les correcteurs soient des personnes compétentes. Nous devons éviter, par exemple, que des personnes qui n’ont même pas suivi des formations en français corrigent des feuilles de copie de la matière Français. Mais aussi, pour
éviter les faux diplômes. Que ceux qui réussissent cet examen soient réellement méritants », explique le Dr Solojaka Rakotonasy, directeur des examens nationaux à Antananarivo. Ce responsable n’affirme pas l’usage des faux diplômes dans les précédentes sessions. « Il s’agit d’une mesure préventive», rajoute-t-il.
Cette décision pose un problème chez certains enseignants. « Comment va-t-on faire pour obtenir notre diplôme, en peu de temps ? Par exemple, pour ceux qui travaillent ici, mais qui ont été diplômés à l’université de Toliara ? », se demande Célin Rakotomalala, directeur national des Écoles privées.
Pour ce début, l’organisateur des examens ne demande que la photocopie, pour éviter ce genre de problème. « Les diplômes certifiés ne seront exigés qu’à la prochaine session », poursuit le Dr Solonjaka Rakotonasy. La collecte de la liste des correcteurs et la vérification de leurs diplômes seraient en cours. Le nombre des correcteurs dépendra du nombre des candidats.
L’Office du baccalauréat à Antananarivo n’a pas encore dévoilé le nombre définitif des candidats, alors que l’inscription a déjà pris fin le 30 avril à 18 heures. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique martèle qu’aucune demande de dérogation ne sera accordée pour les retardataires. Mardi à 11 heures, soixante et onze mille deux cent candidats ont été inscrits. Ce qui n’aurait pas atteint les soixante quatorze-mille, contrairement à la session 2017 et celle de 2018 où le nombre des candidats a dépassé ces chiffres.