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Nationale

Législatives - Les coalitions ont la cote

26/02/2019 21:00 © Moov

Les écuries de mêmes sensibilités politiques semblent faire le choix de s’allier pour les législatives. TGV, TIM et HVM optent tous pour la formule de la coalition.


L’union fait la force. Une expression qui semble dicter la démarche des écuries politiques en vue des élections législatives. Les trois principales forces politiques qui se sont dessinées à l’issue de la présidentielle optent pour la formule de la coalition pour affronter à nouveau les urnes.

Le camp de Andry Rajoelina, président de la République, a décidé d’élargir ses rangs au-delà du parti « Tanora Malagasy vonona » (TGV). Les prétendants à la députation qui porteront la casaque de l’écurie présidentielle se présenteront donc, sous un seul étendard. Les Oranges ont finalisé leur stratégie, décidé du nom de la coalition et, vraisemblablement, arrêté la liste de leurs candidats, durant une réunion qui s’est terminée tardivement, hier, à Ambohitsirohitra.

Les informations sont, pour l’heure, imprécises sur le nom de la nouvelle coalition des partisans de Andry Rajoelain. Le parti « Tiako i Madagasikara » (TIM), fait, aussi, le choix de composer une coalition avec ceux qui soutiennent Marc Ravalo­manana, ancien président. Les candidats députés militants ou sympathisants du résident de Faravohitra se présenteront alors, avec les couleurs du TIM-K25.

Le parti « Hery vaovao ho an’i Madagasikara » (HVM), et ses alliés ont, également, formé une coalition. Les candidats qui soutiennent Hery Rajaonarimampianina, ancien président, auront ainsi, le dossard du « Vondrona tia tanindrazana » (VTT).

« Il s’agit d’un choix stratégique. Nous ne pouvons pas encore révéler qui sont les partis qui composent notre coalition, parce que notre porte reste toujours ouverte jusqu’à la fin de la période du dépôt de dossiers de candidature », déclare Mohamed Rachid, secrétaire général national du HVM. S’aligner à la ligne de départ d’une coalition est autorisé par les textes régissant les partis politiques.
L’article 24 de la loi sur les partis politiques prévoit que « les partis politiques participent, seuls ou avec d’autres partis politiques, aux élections nationales, provinciales, régionales et locales ». Le décret d’application de ce texte ajoute que « durant les périodes électorales, deux ou plusieurs partis politiques légalement constitués peuvent se regrouper ou se constituer en une coalition temporaire qui peut être nationale ou locale, selon les catégories d’élections ».

Pour la composition d’une coalition, les textes exigent juste une déclaration d’existence ou de constitution du groupement et la déclaration de chaque entité membre. « Le dossier de constitution est à déposer ou à adresser au ministère chargé de l’Intérieur au plus tard la veille de la date limite du dépôt de candidature d’une ou des élections, objet du groupement », prévoit le décret précité.

Cet acte règlementaire veut, par ailleurs, qu’« un parti politique membre d’un regroupement ne peut présenter un candidat en concurrence de celui présenté par le regroupement dont il est membre, dans la même circonscription électorale et pour la même catégorie d’élection, sous peine d’irrecevabilité de cette candidature ».

Le caractère temporaire de la coalition, comme indiqué plus haut, pourrait motiver des appréhensions sur le fait s’il s’agit de la meilleure stratégie. A entendre Moha­med Rachid, le VTT est appelé à s’ériger en groupe parlementaire. « La constitution de la liste des candidats est déjà un test sur la solidité de la coalition car, si nous n’arrivons pas à nous entendre sur ce point, qu’en sera-t-il concernant les grandes décisions politiques », indique le secrétaire général national du HVM.

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