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Nationale

Antananarivo - ville - Fin des ouvertures tardives des bars et karaokés

26/02/2019 12:14 © Moov

 

Passer une soirée entre amis ou entre collègues dans les salles de karaoké ou dans les bars et épi-bars de la ville d’Antananarivo au-delà de 21 heures ne seront plus possibles. La Préfecture de police d’Antananarivo-ville annonce une « mesure radicale » contre les lieux de divertissement qui enfreignent les règles. « Nous allons retirer la licence à ceux qui violent l’heure de fermeture. Les bars et les salles de karaoké qui ne disposent pas de licence et d’autorisation d’ouverture seront également suspendus », explique le Général Angelo Ravelo­narivo, Préfet de police de la ville d’Antananarivo, hier.

Cette mesure rentre dans le cadre de la lutte contre l’insécurité. La fréquentation de ces lieux de débit de boissons alcooliques est jugée comme la raison principale de la prolifération de l’insécurité dans la capitale, par la préfecture de police d’Antananarivo-ville. « Les bandits peuvent s’y abriter. Par ailleurs, les plaintes contre les tapages nocturnes fusionnent », enchaine le Général Angelo Ravenolarivo, pour expliquer ces mesures.

Les chefs des cent quatre-vingt-douze fokontany de la commune urbaine d’Antananarivo sont déjà avisés de cette mesure. Ils entreront en scène avec les chefs de district, à partir de la semaine prochaine, pour mettre en place ce dispositif. Des descentes nocturnes régulières seraient prévues. Avant cela, une réunion avec les cent quatre-vingt-douze chefs fokontany se tiendra, ce jeudi, pour déterminer les détails de la mesure. « On décidera si on va donner un avertissement avant la suspension », rajoute le Préfet de police d’Antananarivo-ville.

Cette mesure enchante les habitants des 67 Ha, quartiers classés zone rouge à l’insécurité, où des bars restent ouverts très tard. « Les bars ne ferment qu’une fois leurs clients servis. On ne sait plus si ces personnes qui les fréquentent participent à des actes de banditisme qui sont trop fréquent dans cette zone », indique un chef fokontany des quartiers des 67 Ha. D’autres sont sceptiques et disent que « La fermeture de ces lieux de divertissements ne suffira pas à résoudre définitivement le problème d’insécurité. L’État doit, avant tout, penser à l’amélioration du niveau de vie, du niveau d’éducation et du civisme de la population. La pauvreté et le manque d’éducation figurent parmi les raisons du banditisme. Des éléments des forces de l’ordre doivent, par ailleurs, être présents dans tous les coins pour assurer la sécurité ».


Miangaly Ralitera

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