• Cours de change
  • 4 399,93 AR
  • |
  • $3 987,83 AR
Copyright Image : © Ifvm
Image
Nationale

Lutte antiacridienne : Près de 600 000 hectares à traiter dès la première campagne du 2024-2025

02/12/2024 15:10 © Moov

Dans le cadre de la lutte contre la propagation des criquets, un programme ambitieux de 4 ans a été mis en place par le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (MINAE), en collaboration avec le Centre de lutte antiacridienne de Madagascar et la FAO. Ce projet, financé par des bailleurs internationaux, vise à protéger l’agriculture et à garantir la sécurité alimentaire à Madagascar.

Plan d’action 2024-2028 : jusqu’à 600 000 hectares à traiter

Du 18 au 21 novembre 2024, une mission de la FAO, dirigée par l'expert international M. Saïd Lagnaoui, a visité le siège de l’IFVM à Toliara. L’objectif de cette mission était de préparer les actions de lutte contre les criquets et de restaurer la stabilité agricole dans le pays. Ce projet, qui s'étendra sur quatre ans, a pour but de freiner la propagation des criquets et d’éviter des pertes agricoles massives. Dès la première année du programme, près de 600 000 hectares de terres agricoles seront traités pour contrôler la propagation des criquets. Ces insectes représentent une menace grave pour l’agriculture et la sécurité alimentaire à Madagascar. Afin de contrer cette menace, des interventions ciblées et adaptées seront mises en place pour protéger les récoltes et les populations vulnérables contre l’insécurité alimentaire.

Des moyens innovants et écologiques

Dans le cadre de ce projet, des hélicoptères, des équipements terrestres et des pesticides écologiques seront utilisés pour traiter les zones infestées. Ces moyens sont conçus pour être respectueux de l’environnement, tout en garantissant l’efficacité des interventions. Grâce à ces actions, les autorités espèrent limiter les dégâts causés par les invasions de criquets et assurer la pérennité des ressources agricoles, essentielles à la sécurité alimentaire du pays. Menabe, Atsimo-Andrefana, Anosy et Ihorombe sont les régions à fort risque d’invasion de criquets selon le rapport du ministère. Il est donc essentiel de renforcer les activités dans ces zones.

Lire la suite

Articles Similaires