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Nationale

Mandinika Aloha : Un pas décisif pour réformer l’enseignement technique

08/04/2025 18:11 © Moov

Hier, un atelier intitulé "Mandinika aloha" a réuni 800 techniciens, proviseurs, enseignants et formateurs à Antananarivo.

Modernisation des programmes scolaires

Organisé par le ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, cet événement a permis de discuter des défis auxquels fait face l’enseignement technique à Madagascar. La ministre Rasoloarisoa Marie Marcelline a ouvert les débats en soulignant la nécessité de moderniser les programmes scolaires. Un des problèmes majeurs est le faible taux de poursuite des études par les élèves des filières techniques. En effet, ces élèves arrivent souvent au baccalauréat sans possibilité de continuer dans l’enseignement supérieur. Cela est dû à un manque de formations adaptées aux évolutions du marché et à l'absence d'opportunités professionnelles. Il devient donc urgent de réformer les filières pour mieux préparer les jeunes à l'avenir.
La ministre a également souligné l’importance d’introduire de nouvelles matières. Des disciplines comme le photovoltaïque ou l’économie bleue répondent aux enjeux environnementaux et offrent de nouvelles perspectives professionnelles. Ces formations devraient permettre aux jeunes d’être mieux armés pour les défis de demain. Ainsi, la mise à jour des programmes scolaires est essentielle pour suivre les évolutions du marché du travail.

Lutter contre le chômage

Les participants ont proposé plusieurs solutions pour améliorer la qualité de l’enseignement technique. L’objectif est de rendre ces formations plus adaptées aux besoins des entreprises, afin de faciliter l’insertion des diplômés dans le monde du travail. En formant des jeunes qualifiés, les écoles techniques pourront offrir de réelles perspectives d’avenir. Un autre enjeu est la création de métiers viables. Actuellement, de nombreux jeunes diplômés peinent à trouver un emploi. Pour y remédier, il est nécessaire de développer des filières qui favorisent l’insertion professionnelle. Cela permettrait aux jeunes de s’épanouir et de participer activement au développement économique du pays. Cet atelier, qui sera étendu à d'autres régions, vise à résoudre ces problèmes en profondeur. Il est essentiel que les élèves des écoles techniques deviennent des acteurs clés de la création d’emplois. Grâce à ces réformes, l’enseignement technique pourra mieux répondre aux besoins du marché et contribuer au développement durable de Madagascar.

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