29 mars 1947 - Un combat toujours actuel pour Madagascar
La commémoration du 78ᵉ anniversaire de l'insurrection du 29 mars 1947 se poursuit. Hier, 23 mars, une cérémonie religieuse s'est tenue à la Cathédrale Andohalo.
Bénédiction spéciale pour Madagascar
L'événement a été dirigé par les responsables spirituels du Conseil des Églises Chrétiennes de Madagascar (FFKM). Une bénédiction spéciale pour la nation a marqué cette journée. Lors du sermon, l'importance de la solidarité a été mise en avant. Selon les responsables religieux, elle garantit un avenir meilleur. De plus, ils ont insisté sur le patriotisme. Ils ont appelé les malgaches à travailler ensemble pour développer le pays. Les jeunes ont été au centre du discours. Ils sont considérés comme le pilier de la nation. Ainsi, ils doivent assumer leurs responsabilités. L'amour de la patrie ne concerne pas seulement les politiciens. Il concerne chaque citoyen. Plusieurs personnalités ont assisté à la cérémonie. Parmi elles, des ministres, des chefs religieux et des citoyens engagés. En outre, d'autres offices religieux ont été organisés ailleurs. À Moramanga, une messe s'est tenue ce 24 mars à l'Église Fitiavana.
Préservation des valeurs malgaches
Par ailleurs, une autre cérémonie a eu lieu le 22 mars. Elle s'est déroulée à l'Église Adventiste de Soamanandrariny. Cet office a été consacré aux héros de l'insurrection. Le patriotisme a été mis en avant. La lutte d'hier continue aujourd'hui sous une autre forme. Elle passe par le développement du pays. Rakotoarisoa Florent, président de la Haute Cour Constitutionnelle a rappelé que le combat pour la liberté ne s'est pas arrêté en 1947. Les commémorations sont essentielles pour ne pas oublier les sacrifices du passé. Il a souligné que le sang versé ne doit jamais être oublié. Dès lors, il a appelé chaque citoyen à participer au développement du pays. Les valeurs malgaches doivent être préservées. Le patriotisme doit se transmettre aux générations futures. Enfin, il a rappelé que les souffrances du passé ne doivent jamais être oubliées. La lutte d'hier était sanglante. Aujourd'hui, elle prend la forme du développement et de la souveraineté nationale. Ainsi, l'éducation et l'information restent essentielles pour transmettre la mémoire collective.
