Santé - Le MESUPRES fixe la priorité à la recherche One Health
Le 13 mars 2025, le professeur Julien Salava, secrétaire général du MESUPRES, a ouvert l’atelier intitulé « Choix des maladies prioritaires pour la recherche One Health dans le cadre du projet PPSB ».
Recherche au service du développement durable
Le SG a souligné que l’objectif du MESUPRES est de faire de la recherche un levier du développement durable. Cette initiative repose sur l’approche One Health, qui reconnaît l’interconnexion entre la santé humaine, animale et environnementale.
L’atelier a rassemblé des experts de plusieurs ministères : celui de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, de la Santé Publique, de l’Environnement et du Développement Durable, ainsi que de l’Agriculture et de l’Élevage. Le but de cette rencontre était de définir les maladies prioritaires à intégrer dans les programmes de recherche nationaux. Un rapport détaillant les justifications de chaque choix a été élaboré au cours de l’événement. Par ailleurs, un plan d’action pour la mise en œuvre immédiate des recherches a été esquissé.
Un espace de dialogue
Le professeur Rinasoambolanoro Rakotosaona, directeur du CNARP, a souligné l’importance de cet atelier. Selon elle, cet espace de dialogue et de collaboration entre les ministères et les experts est essentiel pour parvenir à des résultats concrets. Elle a ajouté que ces discussions permettraient d’assurer une coordination efficace dans les efforts de recherche. Le MESUPRES joue un rôle clé dans cette démarche, soutenu par les Centres Nationaux de Recherche sous sa tutelle. Ces centres, tels que le CNARP, le CNRE et l'IMVAVET, contribueront avec leur expertise pour promouvoir une recherche durable.
Selon un expert, ce projet vise à répondre aux défis de santé publique tout en intégrant les préoccupations environnementales. De plus, cette approche permettra de mieux anticiper et gérer les risques sanitaires liés aux maladies transversales. En outre, elle améliorera la réponse aux crises de santé publique. À long terme, elle contribuera à renforcer la résilience du système de santé malgache.