Protection des femmes journalistes - Le projet « A-Viavy » répond aux besoins urgents à Madagascar
Le projet « A-Viavy » a été lancé en décembre 2024. Son objectif est de protéger les femmes journalistes à Madagascar.
Évaluation de la situation
En effet, ces dernières subissent des pressions en tant que journalistes, mais également en tant que femmes. Ramananjato Ialivola, responsable de l'Ilontsera, a détaillé cette problématique lors d'une conférence à Andraharo hier. Ainsi, le programme met en place un suivi pour évaluer la situation. Ce suivi permet de repérer les lacunes dans l'exécution de leur travail et de mieux comprendre les difficultés rencontrées. Depuis son lancement, une plainte a été enregistrée. Celle-ci est actuellement prise en charge avec l’assistance d’un cabinet juridique et de l'Ilontsera. Par ailleurs, l’initiative a déjà visité plusieurs régions de Madagascar, et cinq d’entre elles ont été couvertes. Ces visites ont permis de mieux comprendre la situation des femmes dans ce domaine dans les différentes régions du pays. Cette semaine, à Antananarivo, la première série d'ateliers a été clôturée. Ces ateliers ont permis de recueillir de nombreux conseils pratiques. En conséquence, les responsables du projet examinent désormais la possibilité d’introduire un soutien législatif pour protéger les journalistes. Ils réfléchissent à la manière de renforcer la législation en faveur des malgaches.
Protection continue
Les journalistes souhaitant porter plainte peuvent facilement entrer en contact avec le projet. Ils peuvent appeler le numéro 038 43 345 25 ou envoyer un e-mail à l’adresse gmdf.ilontsera@gmail.com. Le cabinet juridique et l’Ilontsera se chargeront de vérifier les faits, afin de déterminer si l’incident est lié au travail ou à une situation personnelle. Le soutien apporté par le projet se concentre sur le journalisme. L’Ilontsera, centre de recherche sur le paysage médiatique, a constaté que de nombreuses pressions pèsent sur les femmes dans le domaine médiatique. En particulier, les femmes journalistes sont davantage exposées à ces pressions. De plus, moins de dix ont osé porter plainte jusqu'à présent. Cela s'explique par la peur et l'ignorance de leurs droits. Finalement, ce programme bénéficie du soutien du Fonds mondial pour la défense des médias et du financement de l’Unesco. Grâce à ces soutiens, il pourra continuer à protéger les femmes journalistes et à améliorer leurs conditions de travail à Madagascar.