Attractivité et investissement : Madagascar trace la voie des zones industrielles
Afin de renforcer son tissu industriel et d’attirer davantage d’investissements, Madagascar explore les meilleures stratégies de développement des zones industrielles.
Partenariat
Le pays franchit une nouvelle étape dans sa modernisation industrielle. Un atelier s’est tenu au siège du PNUD, à Galaxy Andraharo. En effet, l’événement a réuni des experts de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), ainsi que des autorités locales et des acteurs économiques. L’objectif était d’échanger sur les meilleures stratégies pour structurer et développer les zones industrielles. D’ailleurs, ces spécialistes disposent d’une expérience cumulée dans 27 pays. Par conséquent, ils ont présenté les pratiques les plus efficaces en matière d’aménagement, de gestion et d’optimisation des zones économiques spéciales. En outre, des recommandations adaptées au contexte malgache ont été formulées. À cet égard, un cadre réglementaire clair et incitatif s’impose. De plus, l’accompagnement des investisseurs devient une priorité.
Transformation
Par ailleurs, l’atelier a rassemblé plusieurs parties prenantes. Notamment, l’Economic Development Board of Madagascar (EDBM) et le ministère de l’Industrialisation et du Commerce (MIC) ont identifié les principales étapes à suivre. En conséquence, l’enjeu consiste à garantir l’attractivité et la rentabilité des zones industrielles. À cet égard, le ministre David Ralambofiringa insiste sur la nécessité d’une implication collective. Selon lui : « Il faut cesser d’attendre des solutions extérieures. Il est essentiel de s’approprier le développement de l’industrie nationale, d’autant plus que la mise en place de ces zones représente un levier incontournable pour attirer les investisseurs et dynamiser l’économie. »
En définitive, cette initiative amorce une refonte stratégique du secteur industriel malgache. Dès lors, transformer les atouts du pays en opportunités concrètes pour la croissance et l’emploi devient une priorité nationale.