PPF Tour : les boulistes malgaches en quête de gloire malgré les obstacles
À quelques semaines de la finale du Passion Pétanque Française (PPF) Tour à Aix-en-Provence, six boulistes malgaches se préparent à représenter leur pays avec ambition.
La FSBM seule au front
Les 15 et 16 février prochains, six boulistes malgaches s’aligneront sur les terrains du Complexe sportif du Val de l’Arc à Aix-en-Provence pour la finale du Passion Pétanque Française (PPF) Tour. Si l’ambition sportive est bien là, la Fédération Sport Boules Malgache (FSBM) se bat sur un autre front : celui de l’organisation et des finances. Sous la direction de Julio Edouard Andrianirina, la FSBM assume seule l’ensemble des coûts liés à cette compétition, en raison de l’absence de soutien extérieur. La situation est d’autant plus critique que la fédération attend toujours un remboursement promis par le ministère de la Jeunesse et des Sports pour des dépenses engagées lors des derniers championnats du monde. Ce retard financier illustre les failles structurelles du soutien sportif à Madagascar. Ce manque de moyens met en péril les performances des équipes malgaches, qui doivent concilier préparation sportive et contraintes logistiques. Pourtant, malgré ces défis, la détermination des joueurs et de la fédération reste intacte. Si le trophée reste l’objectif, cette participation symbolise également une volonté farouche de défendre la visibilité du sport malgache sur la scène internationale.
En quête de succès international
Cette compétition de haut niveau réunira l’élite mondiale de la pétanque, et Madagascar sera représentée par deux équipes de triplettes.
Malgré un contexte défavorable, ces athlètes comptent sur leur talent pour se distinguer. La première équipe, composée de Jean-Michel Andrianjaka (alias Tsetse), Christian Andriantseheno (Racle) et Christian Andrianiaina (Nanou), fait partie des meilleures du pays. La seconde triplette, formée par Faralahy Ramanantiaray (Baloty), Daniel Jean-François Rakotondrainibe (Zigle) et Faratiana Rakotoniaina (Tiana Kely), est tout aussi prometteuse. Ces boulistes malgaches, connus dans le milieu international, incarnent l’espoir sportif de leur pays. Cependant, leur absence de coach sur place pourrait représenter un handicap dans une compétition où la stratégie et l’encadrement sont essentiels. Néanmoins, ils misent sur leur expérience et leur passion pour briller, malgré les conditions limitées de préparation.
