Saison touristique - Nosy Be en forte croissance, mais des défis persistants pour l'accessibilité
Afin d’atteindre l’objectif d’un million de touristes à Madagascar d’ici 2028, une concertation a eu lieu hier avec les différents acteurs du secteur touristique pour discuter des périodes de haute et basse saison.
La rencontre a été présidée par Valéry Ramonjavelo, ministre des Transports et de la Météorologie. Selon lui « le tourisme et les transports constituent des piliers essentiels de l’économie malgache ». Toutefois, ces secteurs font face à de nombreux défis, notamment la dégradation des infrastructures et le mauvais état du réseau routier. Ces problèmes entravent la circulation, aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural. Ces obstacles ralentissent le développement du tourisme, qui repose en grande partie sur l’accessibilité des sites d’intérêt.
Par ailleurs, l’état vétuste des routes et des véhicules augmente les coûts d’entretien et engendre des retards. Conscients de ces enjeux, les autorités et les acteurs du secteur s’emploient à améliorer progressivement la situation. Une analyse des saisons touristiques a déjà mis en évidence des résultats encourageants. À titre d’exemple, Nosy Be a enregistré une augmentation notable du nombre de visiteurs entre septembre et novembre, période de haute saison touristique.
Gestion
L’hébergement constitue un autre défi majeur. Des destinations prisées comme Joffreville connaissent une saturation des infrastructures d’accueil, compliquant ainsi la gestion des flux touristiques. Cette situation souligne la nécessité d’investir dans de nouvelles capacités d’hébergement et d’adapter l’offre aux besoins croissants des visiteurs. Pour relever ces défis et atteindre les objectifs fixés, les investissements dans les infrastructures et l’amélioration de la qualité des services sont primordiaux. Le développement d’une offre touristique diversifiée et adaptée apparaît également comme une priorité. En outre, une meilleure répartition des flux touristiques au fil des saisons permettrait d’optimiser l’accueil des visiteurs et d’atténuer la pression sur les infrastructures durant les pics d’affluence. Cela assurerait également une gestion plus efficace du secteur.