Commerce extérieur - Les exportations agricoles et minières en tête
Les échanges commerciaux de Madagascar, de janvier à novembre 2025, affichent un volume conséquent, reflétant à la fois les secteurs dynamiques et les partenaires stratégiques du pays.
Destinations importantes
Selon les statistiques officielles du commerce extérieur, publiées par la Douane malgache (DGD), les exportations provisoires atteignent 10 040,8 milliards d’Ariary, soit environ 2,21 milliards de dollars, pour un poids total de 1 202,2 milliers de tonnes. Les céréales, épices, fruits et légumes génèrent 1 904,8 milliards, le nickel et le cobalt 2 217,2 milliards et le textile 2 351,0 milliards. L’Union européenne absorbe le plus gros volume, suivie de l’Amérique du Nord et de l’Asie orientale.
Par ailleurs, les importations enregistrent 21 749,6 milliards d’Ariary pour 6 462,5 milliers de tonnes. Les matières premières représentent 5 793,1 milliards, l’énergie 3 655,4 milliards et les équipements 4 128,4 milliards. La Chine domine les fournisseurs, suivie du Moyen-Orient et de l’Inde/Pakistan. Ces chiffres traduisent la dépendance aux approvisionnements asiatiques et énergétiques, tout en soulignant l’importance des biens d’équipement pour soutenir l’économie nationale.
Fluctuations importantes sur dix ans
L’analyse des tendances historiques révèle des fluctuations importantes. Les exportations ont atteint un sommet en 2022 avec 14 863,8 milliards d’Ariary, portées par le nickel, le cobalt et le textile, avant un léger recul en 2024. Les importations progressent régulièrement depuis 2015, avec une augmentation de près de trois fois en dix ans, reflétant la croissance économique et l’urbanisation rapide du pays. L’Europe conserve un rôle clé dans les échanges commerciaux, garantissant un marché stable pour les exportations malgaches.
Les exonérations fiscales contribuent également au dynamisme commercial. À fin novembre 2025, elles totalisent 2 923,7 milliards d’Ariary. Les principales mesures incluent les franchises LGIM/DMSA et des exemptions pour certains produits comme l’huile brute ou dans le cadre de projets de développement soutenus par des partenaires internationaux. Ces mesures facilitent l’accès aux biens essentiels et soutiennent les activités des entreprises et des organisations humanitaires.


