Programme Famindra : 35 millions d’euros en faveur des aires protégées de Madagascar
Le programme Famindra ou Aires Protégées gérées de manière harmonieuse (Faritra Arovana Mirindra) va démarrer à partir de cette année. Avec un financement de 35 millions d’euros, le programme s’étalera sur une durée de 5 ans.
Des actions concrètes pour un impact durable
Concrètement, le programme apportera un soutien spécifique à cinq aires protégées prioritaires : trois terrestres (Andohahela, Marolambo et Midongy Sud) et deux marines (Nosy Ve Androka et Kirindy Mite). Les activités ciblent la lutte contre les incendies, la prévention des catastrophes naturelles, et le renforcement des activités communautaires en périphérie pour promouvoir une cohabitation harmonieuse entre les humains et la nature. L’intensification de ces efforts témoigne de la volonté de consolider le rôle des aires protégées dans la conservation des richesses naturelles de Madagascar tout en améliorant les conditions de vie des populations locales. Famindra aspire à poser les bases d’un système de gestion à long terme, garantissant une résilience accrue face aux changements climatiques et autres menaces pesant sur la biodiversité de l’île.
Préservation de la biodiversité et renforcement de la résilience
Le programme Famindra illustre l’engagement continu de l’Union Européenne envers Madagascar, en partenariat avec le ministère de l’Économie et des Finances, le ministère de l’Environnement et du Développement Durable, ainsi que la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM). Ce partenariat reflète une vision commune : celle de la conservation de la biodiversité comme moteur de développement socio-économique durable. Avec le soutien de la KfW, entité chargée de la mise en œuvre, Famindra interviendra au profit de 75 aires protégées. Les trois axes du programme visent à améliorer le fonctionnement du Système des Aires Protégées de Madagascar (SAPM), renforcer les services écosystémiques et l’adaptation des communautés riveraines, et assurer une gouvernance durable des aires protégées.