Diplomatie : le sommet de la Commission de l’Océan Indien (COI) se prépare
Sous la coordination du ministère des Affaires étrangères, Madagascar met en place des préparatifs de grande envergure pour accueillir le sommet de la Commission de l’Océan Indien (COI) à Nosy Be en avril 2025. Une réunion stratégique du Comité national d’organisation du sommet, surtout les acteurs impliqués dans la sécurité de l’événement, s’est tenue à Anosy la fin de la semaine précédente.
Une coordination nationale
Le Comité national d’organisation orchestré par le Ministère des Affaires étrangères, s’est réuni avec la Commission Sécurité. Composé de 9 commissions sectorielles, ce comité mobilise des représentants de la Présidence, de la Primature et des différents ministères concernés. Ces efforts concertés visent à garantir un sommet réussi, illustrant l’engagement de l’État malgache à accueillir cet événement diplomatique majeur. Les commissions abordent divers aspects, notamment la logistique, la communication, la sécurité et la coordination avec les partenaires internationaux. Cela met en évidence l’importance de cette rencontre pour les relations régionales.
La sécurité, un enjeu prioritaire
La réunion tenue le 10 janvier 2025 a mis l’accent sur les aspects liés à la sécurité. Les parties prenantes, unies par un esprit de coopération, ont discuté des stratégies clés pour assurer la tranquillité et le bon déroulement du sommet. A savoir que des grands représentants de différents pays sont prévu se présenter au sommet. Des mesures strictes seront donc mises en place pour garantir la sécurité des participants, notamment des chefs d’État et des représentants internationaux. Cette approche rigoureuse révèle la volonté de Madagascar de se positionner comme un acteur de premier plan dans la région de l’Océan Indien, tout en mettant en valeur le potentiel de Nosy Be en tant que destination phare pour des événements internationaux. En outre, cet événement pourrait avoir des retombées économiques importantes pour la région, notamment dans les secteurs du tourisme et des infrastructures locales.