Surveillance de la frontière : La police des frontières des aéroports de Mahajanga et Nosy Be équipée
Grâce à une collaboration entre le gouvernement malgache et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), les aéroports de Mahajanga et Nosy Be ont été équipés de nouveaux outils modernes visant à renforcer la surveillance des frontières et à faciliter la gestion des flux passagers. Madagascar a franchi une étape décisive dans l'amélioration de la gestion de son contrôle migratoire, hier, lors de cet événement.
Une coopération stratégique pour le contrôle migratoire
La signature du transfert des équipements entre Rakotoarimanana Herilala, ministre de la Sécurité publique, et M. Evina Roger Charles, chef de l'OIM, a souligné l’importance de cette collaboration. L’objectif principal est de renforcer les capacités de la police nationale dans la gestion du contrôle migratoire, en particulier aux points d'entrée et de sortie du pays. Ces nouveaux équipements comprennent des systèmes de gestion de données sophistiqués et des outils informatiques permettant de suivre les voyageurs en temps réel, facilitant ainsi le contrôle des passagers et l’application des politiques d’immigration.
Des outils modernes pour une gestion plus fluide des passagers
Les nouveaux équipements permettront de collecter et d'analyser plus efficacement les informations sur les passagers traversant les frontières malgaches. Ces outils informatiques optimisent le processus de gestion des flux migratoires, renforçant la sécurité et la fluidité des contrôles. En améliorant la gestion des données, ils aident également les autorités à mettre en place des stratégies d’immigration plus adaptées et à mieux gérer les situations de crise. Grâce à ces équipements, Madagascar pourra ainsi mieux surveiller et gérer l'entrée et la sortie de son territoire, tout en facilitant les déplacements des voyageurs.
Ce projet, financé par le onzième Programme de coopération au développement de l’Union européenne, marque la fin du projet SAMM (Gestion des migrations en Afrique australe), mais ouvre également la voie à une gestion plus efficace des migrations à Madagascar.