Tentative de migration clandestine - 25 individus rapatriés après une interception à Mayotte

Rapatriement forcé

Ces individus, principalement des habitants d'Ambanja, Ambilobe, Sambava, Antalaha et Nosy Be, ont été présentés au tribunal à leur arrivée à Madagascar, où ils ont été soumis à des enquêtes concernant leur tentative d'immigration illégale. Les informations recueillies indiquent que ces 30 personnes avaient quitté Antanibe Andrefa, district d’Ambanja, le 31 octobre 2024, à bord d’une vedette. Lors de leur départ, elles affirmaient se rendre à une fête de famille. Toutefois, des éléments de l'enquête révèlent qu'elles avaient pour véritable destination Mayotte, une île située dans l'archipel des Comores, mais qui fait partie des territoires français. Selon des sources proches de l’enquête, les migrants avaient prévu de rejoindre Mayotte en utilisant le bateau « La coque » comme moyen de transport. Cependant, sur leur trajet, les autorités françaises en mer ont intercepté 25 d'entre eux, les contraignant à retourner vers Nosy Be, leur point de départ. Les cinq autres, qui avaient déjà été capturés à Mayotte, ont été emprisonnés en raison de leur statut de récidivistes dans des affaires similaires.

Enquêtes approfondies

Le 3 novembre 2024, le premier groupe, composé exclusivement de femmes, est arrivé à l’aéroport international Fascene de Nosy Be. Le groupe était constitué de neuf personnes, toutes arrivées saines et sauves. Le lendemain, le 4 novembre, un second groupe de 16 individus, dont un homme, a été rapatrié à Nosy Be, où ils ont été pris en charge par les autorités locales. Les circonstances entourant cette tentative d’immigration ont attiré l'attention des autorités malgaches et des observateurs internationaux, qui suivent de près les flux migratoires illégaux entre Madagascar et Mayotte. Ce genre de situation souligne les défis auxquels sont confrontées les autorités des deux îles dans leur lutte contre l'immigration clandestine et les réseaux de passeurs qui en profitent. Des enquêtes approfondies sont en cours pour déterminer les responsabilités et identifier les responsables du trafic de migrants. Les autorités malgaches appellent à une coopération renforcée avec les autorités françaises pour endiguer ce phénomène qui affecte les deux régions.