Industrie : Vers une collaboration renforcée entre le SIM et le MIC
Hier, une rencontre s’est tenue entre le Syndicat des Industries de Madagascar SIM et le ministère de l'Industrie et du Commerce (MIC) au siège du ministère. Ce rendez-vous visait à discuter des perspectives pour renforcer l’industrie malgache, désormais érigée en deuxième pilier du développement économique du pays, selon la Politique Générale du Gouvernement (PGG).
Exposition
Le ministre de l'Industrie, David Ralambofiringa, a exposé sa vision pour une croissance industrielle soutenue et structurée. « L’ouverture du secteur privé est important pour améliorer la contribution de l’industrie au produit intérieur brut (PIB). Nous devons renforcer la chaîne de production locale », a-t-il déclaré. Le ministre a insisté sur la nécessité de redresser les industries existantes, en particulier celles liées à la production de matières premières essentielles comme le sucre. « Il est impératif de produire du sucre localement. Si nous continuons à exporter nos matières premières sans les transformer, cela appauvrira davantage notre économie », a-t-il souligné, rappelant que le développement industriel doit s’accompagner d’une révision de la chaîne d’approvisionnement. Le ministre a également mentionné l’importance de collecter des statistiques fiables afin de définir une stratégie industrielle claire. Selon lui, cette stratégie doit impliquer une collaboration étroite entre le secteur privé et le gouvernement. « Le ministère travaillera conjointement avec les autres ministères concernés pour atteindre nos objectifs de développement industriel », a ajouté le ministre.
Redressement
Du côté du SIM, son président, Tiana Rasamimanana, a exprimé la volonté des industriels de coopérer activement avec les autorités. « Nous sommes prêts à travailler main dans la main avec le MIC pour redresser et dynamiser l’industrie malgache », a-t-il affirmé. Selon lui, les entrepreneurs du secteur sont conscients des défis, mais restent optimistes quant à l’avenir de l’industrie à Madagascar. Le SIM a également partagé les réalités vécues par ses membres, en particulier les entreprises en phase de redressement, qui font face à des obstacles multiples, allant de la concurrence des produits importés à la difficulté d’accès aux financements. Ces obstacles, selon lui, ne pourront être surmontés qu’avec un soutien gouvernemental accru et des réformes structurelles.
