Lutte contre le trafic des espèces sauvages - Efforts renforcés pour éradiquer le fléau
Max Fontaine, ministre de l'Environnement et du Développement Durable, a annoncé des mesures significatives pour lutter contre le trafic des espèces sauvages. La conférence, tenue à Antsahavola ce jour, a mis en lumière deux cas de trafic récent impliquant des espèces protégées : en Thaïlande et aux Comores.
Accord de rapatriement
Le ministre a détaillé l'accord de rapatriement conclu avec les autorités thaïlandaises, qui fait suite à une mission du Ministère de l'Environnement et du Développement Durable, avec le soutien de plusieurs membres du gouvernement. Selon Max Fontaine, "cet accord concerne 1.000 tortues et 48 lémuriens, et a permis la mise en place d'une task force internationale dédiée à la lutte contre le trafic des espèces sauvages". Aux Comores, environ 400 tortues attendent leur rapatriement, un chiffre qui pourrait encore être précisé. Le ministre a indiqué que "l'administration comorienne a donné son accord pour le retour des tortues à Madagascar. Le coût de cette opération est estimé à 80 millions d'ariary. Les procédures de rapatriement sont en cours avec la création d'un groupe de scientifiques et l'identification de lieux de quarantaine appropriés.
Renforcement des mesures nationales
Au niveau national, des efforts renforcés sont déployés pour combattre le trafic. Un task force a été établi à divers niveaux (national, local et régional) pour coordonner ces actions. Selon Max Fontaine, le renforcement de l'application de la loi se fait en collaboration avec la Gendarmerie nationale et la Police nationale. De plus, un réseau de 7.000 informateurs a été mis en place dans les aires protégées pour surveiller et signaler toute activité suspecte. Cette initiative démontre l'engagement de Madagascar à protéger ses espèces sauvages et à coopérer internationalement pour éradiquer ce fléau.
