RESSOURCE NATURELLE - La traçabilité des bois précieux en vue
Une stratégie de gestion des bois précieux est en gestation. Cela, à travers le projet G3D.
Vers la reprise de l’exploitation des bois précieux ? La traçabilité des bois précieux à Madagascar est en vue. C’est le principal objectif de la deuxième phase du projet Gestion durable des bois précieux Dalbergia et Diospyros de Madagascar, appui scientifique à la mise en œuvre du plan d’action de la CITES (G3D). « La deuxième phase de ce projet sera orientée vers l’inventaire des bois précieux dans la forêt. Savoir combien de bois sont disponibles et exploitables. Nous allons mettre en place un système de traçabilité, pour mieux les contrôler », lance le professeur Tendro Radanielina, coordinateur du projet G3D. C’était à l’université d’Antananarivo, jeudi, dans le cadre de la réunion de restitution finale du Projet G3D, un programme financé par l’Union Européenne, dans le cadre du 11e FED du programme Rindra. Les objectifs de la première phase de ce projet ont été atteints.
« Nous avons identifié les espèces existant à Madagascar. Tels les palissandres, les bois de rose, les bois d’ébène. Nous disposons d’outils d’identification, de laboratoires d’identification et un capital humain doté des compétences scientifiques requises pour assurer la gestion durable de nos ressources naturelles », enchaine-t-il. Le directeur général de la Gouvernance environnementale auprès du ministère de l’Environnement et du développement durable, Rinah Razafindrabe, souligne que c’est une étape exigée par le Cites, pour pouvoir reprendre l’exploitation des bois précieux. « Il faut les identifier, les évaluer et élaborer une stratégie de gestion précise pour la gestion durable des bois précieux », souligne cette source.