MadagaSlam : Quand trois minutes suffisent à faire vibrer le public

Trois minutes pour tout dire, ou presque

Trois minutes. Si courtes, et pourtant capables de raconter une histoire entière, de provoquer un rire, de faire danser ou frissonner le public. C’est le pari audacieux de « 3 minitra », qui ouvre la deuxième semaine du festival. Ici, aucune limite à la créativité : slam, poésie, musique, danse, théâtre ou mélange de disciplines, tout est permis, tant que l’artiste reste dans le temps imparti. L’objectif est de stimuler la spontanéité. Organisé par Impro Gasy, l’événement met en avant la capacité des artistes à transmettre un message, une émotion ou une idée en un temps record.
Le résultat ? Un spectacle vivant, imprévisible et rafraîchissant, où chaque prestation devient un concentré de talent et d’énergie.

Des rencontres locales et internationales

Cette édition du festival ne se limite pas aux artistes locaux. Raspyek, slameur venu des Seychelles, participera à la soirée et animera des ateliers pour échanger avec les talents malgaches. Le Français Nico K rejoindra la scène le 5 décembre pour une performance avec Orag, champion national, créant un pont entre différentes scènes slam. En parallèle, la compétition nationale se prépare : le 6 décembre, les meilleurs slameurs des régions se retrouveront pour la finale du championnat malgache. Le vainqueur remportera non seulement le titre de champion national mais représentera également Madagascar à l’international. Avec « 3 minitra », le festival mise sur l’instantané, l’émotion brute et la rencontre des cultures.
En trois minutes, tout peut arriver : une idée jaillit, un public s’enthousiasme, un artiste se révèle. Trois minutes pour montrer que la créativité n’a ni frontières, ni durée fixe.