Les 50 ans du MAKA : Un demi-siècle de karaté célébré à Antananarivo
Le club MAKA, pilier du karaté malagasy, a fêté son jubilé au Gymnase Ankoay Ankorondrano. L’événement a été marqué par un grand stage national et la participation d’anciens maîtres et pratiquants emblématiques.
Jubilé marqué par un retour aux sources
Le MAKA, l’un des clubs historiques du karaté à Madagascar, a soufflé ses 50 bougies lors d’une cérémonie sportive organisée au Gymnase Ankoay, à Ankorondrano. Pour marquer cet anniversaire, un stage national d’envergure a été dirigé par deux figures majeures de la discipline : Maître Hanshi René Ramanitrandrasana et Maître Marcel.
Cet événement a réuni plusieurs générations de pratiquants venus partager leur passion commune, dans un esprit de transmission et de fidélité aux valeurs fondamentales du karaté. Parmi les invités, la présence d’Ylias Akbaraly, président du groupe Redland et ceinture noire 5ᵉ dan, a particulièrement retenu l’attention. Ancien karatéka du MAKA, il a tenu à rappeler que « le karaté n’est pas seulement un sport, mais une véritable école de vie : il enseigne l’humilité, le respect et la recherche constante de l’excellence ».
Transmission et engagement social
L’intervention d’Ylias Akbaraly ne se voulait pas uniquement symbolique. Toujours actif sur le tatami, que ce soit à Madagascar ou au Japon, berceau du karaté, il insiste sur la nécessité de transmettre aux jeunes générations les enseignements de cette discipline martiale. Selon lui, le karaté reste un vecteur d’éducation et de structuration personnelle, bien au-delà de la compétition sportive. En parallèle, l’entrepreneur s’investit à travers la Fondation Akbaraly, qui mène des projets durables pour lutter contre la pauvreté. Ses actions couvrent des domaines essentiels tels que la santé, l’alimentation et l’habitat. Une manière de prolonger, en dehors du dojo, les valeurs de solidarité et de discipline qu’il associe au karaté. En réunissant maîtres, anciens et jeunes pratiquants, ce jubilé a confirmé le rôle du MAKA comme berceau et moteur du karaté malagasy depuis cinq décennies. Plus qu’une célébration, cet anniversaire a réaffirmé l’importance du karaté comme école de vie et outil d’émancipation pour la jeunesse.