Innovation agricole : Un laboratoire de pointe pour le riz hybride à Madagascar en partenariat avec la Chine
L’Université d’Antananarivo, le Centre de recherche sur le riz hybride du Hunan et le Secrétariat d’État malgache à la Souveraineté Alimentaire s’allient pour créer un laboratoire d’analyse de riz hybride. L’accord a été signé ce 1er juillet 2025 à Antananarivo, dans les locaux de l’Université. Cette initiative vise à renforcer la sécurité alimentaire et la recherche agronomique à Madagascar.
Un partenariat stratégique
Madagascar a franchi une étape décisive dans sa quête d’autosuffisance alimentaire grâce à la signature d’un mémorandum d’entente tripartite. Scellé entre l’Université d’Antananarivo, le prestigieux Centre de recherche sur le riz hybride de la province du Hunan (Chine) et le Secrétariat d’État à la Souveraineté Alimentaire (SESA), cet accord vise à implanter un laboratoire de haute technologie dédié à l’analyse du riz hybride.
Installé au sein de l’Université d’Antananarivo, ce futur pôle d’excellence appuiera la recherche, la sélection variétale, la détection de maladies et la qualité des semences. Ce projet s’inscrit dans la continuité des engagements pris lors du Sommet sino-africain de Beijing en 2024, où la coopération agricole avait été désignée comme priorité bilatérale.
Technologie, formation et gouvernance partagée
Le laboratoire bénéficiera d’un accompagnement technique de haut niveau du Centre du Hunan, héritier des travaux de Yuan Longping, pionnier du riz hybride. De son côté, le SESA assure l’appui politique et stratégique, tandis que l’Université prend en charge l’hébergement, la gestion et l’ancrage scientifique du projet.
Le mémorandum prévoit également la formation de techniciens malgaches, l’élaboration de normes adaptées au contexte local, et un système de suivi impliquant les trois parties, avec des échanges réguliers entre Madagascar et la Chine.
En consolidant les synergies entre savoirs locaux et expertise internationale, ce partenariat illustre une ambition claire : faire du riz un levier de développement et d’innovation, au service d’une agriculture moderne, durable et résiliente. A savoir que la promotion du riz hybride vise à renforcer la capacité du pays à lutter contre l’insécurité alimentaire.
