Pétanque féminine : Un stage sous haute discipline, à Antsirabe
À Antsirabe, une vingtaine de joueuses malgaches sont réunies pour un stage. Loin d’être une simple rencontre sportive, ce rassemblement impose des règles strictes. Car dans cette discipline souvent jugée légère, le sérieux est désormais de mise.
La pétanque prend un nouveau visage
Le terrain n’est plus le seul juge. Depuis le 29 juin, à Antsirabe, 24 femmes venues de différents coins du pays – et même de France, pour l’une d’elles – suivent une préparation encadrée et minutieuse. Cette fois, il ne suffit pas de viser juste. Les entraîneurs observent tout : l’attitude, la concentration, la manière d’interagir avec les autres. La fédération malgache semble vouloir rompre avec les habitudes. Chacune des participantes a été convoquée personnellement. Toute absence sans justification est vue comme un refus de participer. Un changement de ton qui montre une volonté claire de rehausser le niveau, sur le plan technique comme humain.
Le comportement, une clé de sélection
Ici, la pétanque n’est plus un loisir. Les responsables insistent : savoir jouer ne suffit plus. Il faut savoir écouter, respecter, collaborer. Dans les échanges entre joueuses, dans le lien avec les entraîneurs, ou face aux arbitres, tout compte. Ce stage va durer jusqu’au 7 juillet. Au bout, seules quelques-unes seront retenues pour porter les couleurs nationales lors du mondial féminin de triplette, prévu en octobre 2025 en France. Mais quelle que soit l’issue, une chose est claire : pour intégrer cette équipe, il faut désormais plus que du talent. Il faut du caractère, de la discipline, et un vrai sens du collectif.