Santé : Mobilisation du secteur privé pour faciliter l’accès aux intrants contre le VIH/Sida
Le Secrétariat Exécutif du Comité National de Lutte contre le Sida (SE/CNLS) s'investit activement dans la redynamisation de la réponse multisectorielle contre le VIH/Sida à Madagascar. Pour ce faire, un Coffee Meeting de plaidoyer s'est tenu récemment au siège du SE/CNLS à Ambohimiandra. Une rencontre en vue de mobiliser les acteurs du secteur privé de la santé et d'autres établissements médicaux pour renforcer leur implication dans la lutte contre cette épidémie.
Une implication accrue du secteur privé
Plusieurs acteurs clés ont été conviés à cet événement, notamment des associations, des cabinets privés, l'Hôpital de Madagascar, l'OSTIE, l'AMIT, l'Association FUNHECE, le SAF FJKM, le SALFA, le SMIE, l'Institut Pasteur de Madagascar, le CHUJRA et Marie Stopes Madagascar. L'objectif de cette rencontre était de solliciter leur participation active, notamment à travers l'acquisition d'intrants pour le dépistage du VIH.
L'initiative s'inscrit dans une approche de lutte multisectorielle, reconnaissant l'importance de la collaboration entre le secteur public et privé pour maximiser l’impact des actions menées. L'implication de ces acteurs vise à faciliter l'accès aux tests de dépistage et à renforcer la sensibilisation, deux éléments essentiels pour atteindre l’objectif mondial fixé par l’ONUSIDA pour 2030 : le 95-95-95. Cet objectif ambitionne que 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, que 95 % des personnes dépistées positives aient accès à un traitement antirétroviral et que 95 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable.
Vers une meilleure accessibilité aux soins
À travers cette initiative, le SE/CNLS entend fédérer les efforts de tous les acteurs de la santé afin d'intensifier les actions de prévention, de dépistage et de prise en charge du VIH/Sida. L'engagement du secteur privé constitue une pierre angulaire pour renforcer l’offre de services et améliorer l’accès aux soins pour les populations vulnérables.
Cette approche collaborative marque une avancée significative vers l’éradication du VIH/Sida à Madagascar et l’atteinte des objectifs fixés pour 2030.
