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Nationale

30 % de réduction des émissions de méthane : le défi climatique de Madagascar d’ici 2030

18/11/2024 11:44 © Moov.Mg

Lors de la 29ème Conférence des Nations Unies sur le climat (COP29), à Bakou Azerbaïdjan, Madagascar a confirmé son adhésion au Global Methane Pledge (GMP). Le pays ambitionne de réduire ses émissions de méthane de 30 % d’ici 2030.

Gaz à effet de serre

Le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Max Andonirina Fontaine, a annoncé cette décision en marge d’une réunion ministérielle dédiée au GMP. Cet engagement place Madagascar parmi les pays signataires de cette initiative mondiale visant à limiter les émissions de méthane, un gaz responsable d’environ un tiers du réchauffement climatique d’origine humaine. Le pays rejoint également la Coalition pour le Climat et l’Air Pur (CCAC), ce qui lui permettra de bénéficier d’un appui technique et financier pour ses actions en faveur de la transition énergétique et climatique.

D’après le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), le méthane, bien que moins persistant dans l’atmosphère que le dioxyde de carbone, est un gaz à effet de serre particulièrement puissant. Les émissions d’origine humaine proviennent principalement de trois secteurs : l’agriculture (40 %), les déchets (20 %) et les combustibles fossiles (35 %). Réduire ces émissions est l’une des solutions les plus rapides et les plus rentables pour freiner le réchauffement climatique à court terme, selon le PNUE.

Un système de détection

Le rapport présenté à la COP29 a également mis en avant les performances du Methane Alert and Response System (MARS), un outil basé sur l’intelligence artificielle et les données satellitaires. Ce système a permis d’identifier et de signaler plus de 1 200 fuites majeures de méthane dans le monde ces deux dernières années, bien que seulement 1 % des alertes aient été suivies d’une action. Inger Andersen, Directrice exécutive du PNUE, a souligné que des solutions simples existent pour remédier à ces fuites : « Beaucoup peuvent être réparées en resserrant des boulons ou en remplaçant des équipements défectueux. Les outils sont disponibles, il est temps de les utiliser. »

En rejoignant le GMP, Madagascar prévoit de concentrer ses efforts sur l’agriculture, pour une meilleure gestion des émissions issues du bétail et du fumier ; les déchets, en améliorant le traitement des décharges et des eaux usées ; les transports, afin d’adopter des technologies moins polluantes. Cet engagement ouvre également la voie à des collaborations internationales et des financements, essentiels pour accompagner la transition écologique du pays.

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