La Banky foiben'i Madagasikara soutient les habitants d'Anjeva Gara
D’une pierre deux coups. Depuis 2017, la Banky foiben’i Madagasikara s’est engagée dans une campagne de reboisement dans la commune d’Anjeva Gara. Samedi, les 500 collaborateurs de cette institution ont planté 5000 pieds d’acacias, d’eucalyptus et d’arbres fruitiers dans le fokontany de Faliary. En plus de ce geste en faveur de l’environnement, la BFM a conclu une convention de partenariat avec la commune et les fokontany bénéficiaires afin d’associer ces derniers à la croissance et à la pérennité des plantations.
D’après les explications du maire d’Anjeva Gara, Haja Raoeliarison, une borne fontaine, un canal d’irrigation, ainsi qu’une dotation d’équipement pour le bureau d’un fokontany, figurait parmi les actions entreprises par la Banky foiben’i Madagasikara dans sa commune. « Les dotations ont permis l’adhésion des villageois à l’entretien régulier des zones reboisées. Une surface de 7 hectares sont disponibles pour une campagne de reboisement », souligne –t-il. La vie de ces habitants devient plus facile en se rapprochant les points d’eau de leurs champs. D’autant plus qu’une bonne partie des habitants de cette localité vive de l’agriculture.
A Madagascar, les chiffres sur la déforestation font froid au dos. 100 000 hectares disparaissent chaque année. En vingt ans, la Grande Ile a perdu 58 000 hectares de mangroves. Selon le récent rapport du WWF, Madagascar est à la première place des pays dont les économies seront les plus durement touchées. D’ici 30 ans, elle perdra 4,2% de son PIB d'ici 30 ans si l'environnement continue de se détériorer au rythme actuel.
Le régime actuel s’est lancé dans un challenge écologique afin de rendre Madagascar une île verte. Cette campagne de reboisement de la BFM rentre dans le cadre de la stratégie nationale de recouvrir la grande île de forêts mais aussi de contribuer à la lutte contre le changement climatique.
Depuis 2017, elle a planté 15000 pieds d’arbres à Anjeva Gara. Ces plants connaissent une croissance surveillée grâce à l’adhésion des villageois à l’entretien régulier des zones reboisées. « Nous en jugeons par le nombre de plants qui ont poussé, qui représentent près de 75% des quelques milliers d’arbustes mis en terre l’année dernière », précise Henri Rabarijohn, gouverneur de la BFM.