HJRA : Le corps de l'étudiante britannique autopsié
Le corps de l’étudiante britannique, Alana Cutland, ayant chuté d’un avion, a été autopsié, hier. Son amie, Ruth Johnson, et le pilote ont pu rentrer.
Examen médical de la dépouille d’Alana Cutland, hier, depuis 11h, à l’institut médico-légal de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), à Ampefiloha. Le corps de cette étudiante britannique, victime d’une chute depuis un avion à 1 200 mètres au-dessus de Mahadrodroka Analalava, a été héliporté avant d’être récupéré par une Renault Express jusqu’à la morgue. Une équipe de l’armée s’est chargée de son transport, de l’endroit où il a été découvert à Antananarivo.
Mis en bière hermétique emballé de sachet, le cadavre a, directement, été apporté vers la chambre froide où le médecin légiste allait le disséquer. « Requise par la Justice, l’autopsie permet d’identifier réellement la dépouille, de trouver la véritable cause du décès si elle était accidentelle ou criminelle, d’établir les circonstances de la mort et surtout de rechercher des traces dont l’enquête judiciaire a besoin », explique un médecin du service anatomie.
De son côté, la gendarmerie va bientôt clôturer ses investigations sur ce drame ôtant la vie à Alana Cutland, âgée de 19 ans. Les résultats de l’autopsie sont attendus avant qu’elle remettra tout le dossier au Procureur d’Analalava. Auditionnée en tant que témoin, comme le pilote, Ruth Johnson, une amie de la victime, étant aussi à bord de l’appareil a pu rentrer en Angleterre.
Depuis le 25 juillet, date de la chute de cette jeune étudiante en Biologies naturelles à l’université de Cambridge, venue en stage à Anjajavy, la gendarmerie a déployé tous les moyens pour mener sa recherche en terre et en mer. Une vedette, des charrettes et même la géolocalisation « Google map » ont été utilisées. C’était, notamment, grâce aux indications du pilote que le corps a été retrouvé, au cœur de la savane de Mahadrodroka où se trouvent beaucoup de fosa.
« Les restes d’Alana n’ont pas bougé de l’endroit où elle est tombée. Ils sont enfoncés dans le sol rabattu à cause de la violence de l’affalement. Une partie de ses muscles et os s’est fragmentée, et a, apparemment, été dévorée par les fosa », précise le colonel Di La Paix Ralaivaonary, commandant de la circonscription interrégionale de la Gendarmerie nationale (CIRGN) de Mahajanga.