Environnement : Un nouvel élan pour le parc national d’Andohahela et la communauté d’Erara
Dans le cadre du projet BIOCOM, financé par l’UNESCO, une étude de diagnostic rapide a été menée à Erara, dans la commune d’Isaka Ivondro (région Anosy), par l’ONG Madagascar, Welthungerhilfe (WHH) et ses partenaires locaux. Réalisée en 2025, cette initiative vise à poser les bases d’interventions durables autour du parc national d’Andohahela, avec pour objectif de restaurer les écosystèmes, améliorer les pratiques agricoles, et renforcer la résilience des communautés locales.
Des actions ciblées pour une gestion durable des ressources
L’étude conduite par WHH, en collaboration avec la DREDD, la DRAE Anosy, Madagascar National Parks et la communauté locale, a identifié plusieurs priorités. Trois axes d’intervention ont été définis : la restauration des zones dégradées, la relance de l’Association des Usagers de l’Eau autour du barrage d’Ankazobe, et l’introduction de techniques rizicoles innovantes. Ces activités visent à garantir une utilisation durable des ressources du parc, tout en améliorant les conditions de vie des habitants.
La concertation menée sur place a permis de comprendre les causes de la déforestation et de recenser les besoins des villageois, notamment à propos des plants, outils agricoles et canaux d’irrigation. Une attention particulière est portée à l’implication des femmes et des jeunes dans la gouvernance locale.
Un patrimoine écologique à préserver durablement
Situé dans le Sud-Est de Madagascar, à proximité de Fort-Dauphin, le parc national d’Andohahela est classé Site Patrimonial Mondial. Il abrite une biodiversité exceptionnelle, dont plusieurs espèces de lémuriens endémiques à suivre de près : comme les primates, dont l’Eulemur fulvus collaris, Hapalemur griseus meridionalis, Lemur catta, et Propithecus verreauxi verreauxi.
Le parc représente également un fort potentiel en matière d’écotourisme, puisque c’est un réservoir d’eau majeur et zone de transition écologique unique. Une cérémonie officielle a lancé le projet à Erara, avec la participation des autorités locales, pour présenter les résultats de l’étude et engager la communauté dans les prochaines étapes.
