USAID - Deux projets pour améliorer la sécurité alimentaire
L’USAID a annoncé deux nouveaux projets d’envergure visant à renforcer la résilience et améliorer la sécurité alimentaire dans le sud de Madagascar.
Ces initiatives, d’une valeur totale de 22,1 millions de dollars, visent à soutenir 88 000 foyers dans les régions les plus vulnérables du pays, notamment dans les zones touchées par des crises climatiques selon le commun officiel. Les projets, dénommés Vikina et Harea, s’inscrivent dans un partenariat de cinq ans, et se concentreront sur le renforcement de la résilience face aux événements climatiques extrêmes. Le projet Vikina, dirigé par le consortium Cultivating New Frontiers in Agriculture (CNFA), interviendra dans la région d’Atsimo-Atsinanana, notamment à Farafangana et Vangaindrano. Parallèlement, Harea, géré par Catholic Relief Services (CRS), couvrira les zones d’Amboasary Sud, Ambovombe, Tsihombe, et Beloha.
Solution durable
Le financement de ces projets souligne l’engagement de longue date des États-Unis envers le peuple malgache. « Depuis 1984, l’USAID joue un rôle clé dans les efforts de développement et d’aide d’urgence à Madagascar, et nous restons engagés à soutenir la population locale », a déclaré Maria Price Detherage, Assistante Adjointe de l’Administrateur de l’USAID. Le soutien total de l’USAID à Madagascar a atteint plus de 787 millions de dollars au cours des cinq dernières années, dont 253 millions pour le secteur de la santé, où les États-Unis sont le principal bailleur de fonds. La situation climatique à Madagascar reste préoccupante. Le pays, déjà vulnérable à des catastrophes naturelles, fait face à des sécheresses prolongées dans le sud, et des inondations et cyclones récurrents dans le sud-est. Ces phénomènes ont affecté la sécurité alimentaire des communautés, exacerbée par les effets du changement climatique. En 2025, on estime que 1,375 million de personnes seront confrontées à l’insécurité alimentaire dans ces régions . Ces deux projets visent à offrir des solutions durables, en améliorant l’accès à des moyens de subsistance résilients et aux services financiers.