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Nationale

ANDOHANIMANDROSEZA - Un officier et quatre civils arrêtés

25/11/2023 06:05 © L'Express De Madagascar

Une ex-Force d’intervention spéciale, toujours en exercice dans un autre service de l’armée, et quatre civils ont été suspectés dans l’affaire « Andohanimandroseza ».

Nouvelle avancée dans l’affaire « Andohanimandroseza ». Hier, à Ankadilalana, le colonel Tojo Raoilijon, commandant du groupement de la gendarmerie d’Analamanga, assisté par ses subalternes, les commandants Fabrice Rabarijaona et Andriamihajasoa Ramananjatovo, a levé un pan de voile sur le dossier. Ce qui s’est passé, mardi, à Andohanimandroseza, était un projet d’attaque à main armée avorté, selon l’officier supérieur. À l’en croire, la gendarmerie, à travers son enquête pénale, n’a encore découvert aucun lien entre la fusillade et la politique.

La polémique et les rumeurs répandues depuis le jour de l’événement macabre ont obligé la police judiciaire à exposer une partie du secret de l’enquête. Elle a présenté à la presse trois hommes et deux femmes qui se cachaient les yeux avec un bout de papier rectangulaire.

Une de ces personnes est un commandant, ex-membre des Forces d’intervention spéciale (FIS). Il exerce toujours dans une autre unité de l’armée. « Il est le cerveau des opérations de l’organisation criminelle et c’est lui qui fournit les armes», souligne la gendarmerie.

Enregistré

Un autre parmi les arrêtés était un ancien adjudant de l’armée. Il avait déjà été incarcéré à Tsiafahy. L’ex-FIS et lui ont été capturés avec le civil, ex-détenu d’Antanimora, juste après la fusillade. Les deux femmes y seraient pour complicité.

« Le gang a été surveillé depuis un braquage qu’il a commis le 31 octobre, à Anosiala. Le 2 novembre, il a attaqué à Ankadikely Ilafy. Le 14 novembre, il a sévi à Bongatsara. Le 19 novembre, il a encore frappé à Amborompotsy Talatamaty. Son mode opératoire a toujours été le même. Il se faisait passer pour une équipe de la Présidence ou du Bianco pour que ses cibles lui ouvrent la porte. Une fois à l’intérieur, il les menace avec des armes et les vole », raconte le colonel Tojo Raoilijon.

Le Toyota Land Cruiser, 4x4 de l’INSTAT, car l’un des criminels présumés était directeur au sein de cet institut, a toujours été utilisé dans ces coups-là. Sa plaque d’immatriculation a à chaque fois été enlevée. Son passage sur les lieux du crime, à Anosiala, en plein jour du 31 octobre, avait été enregistré par la caméra de surveillance d’un voisin.

Un agent de renseignement a avisé les gendarmes quand le Toyota s’est de nouveau fait remarquer à Andohanimandroseza. Les bérets noirs se sont référés au texte sur la légitime défense et à leur droit d’utiliser des armes pour justifier la mort de l’ancien cadre de l’INSTAT et de quatre autres individus.

Le colonel aux lunettes transparentes a expliqué que ses hommes n’ont trouvé aucun milliard à bord du 4x4, mais des billets éparpillés de cent et de deux cents ariary. Il a précisé qu’il reste encore trois membres de l’escouade en fuite. « Ils détiennent des kalachnikovs », conclut-il.

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